Besoin de mesures sérieuses dans la durée
Des mesures en continu des PM et Composés Organiques Volatils(COV) dont les BTEX et l’Hexane,
et 6 mois par an : les métaux As, Cd, Co, Cr, Mn, Ni, Pb, Ti, etc .. , le BaP
et 4 mois par an : Particules Ultra-Fines (PUF) (fumées de soudage cancérigènes) ,
ainsi que la mise en place d’une Veille concernant les COVs dangereux, avec des prélèvements réguliers à différents points de la zone avec des « canisters » , à minima 3 fois par an, suivi d’analyses de type « screening » pour identifier les « émergences ».
Il importe aussi de suivre les COV totaux quantitativement pour avoir une idée « additive » de tous les polluants respirés, pas seulement des quelques-uns qui seront mesurés !
NO2 et SO2 sur quelques stations influencées par le trafic maritime, ou sous les vents des entreprise à risques Incendie élevés (ex GDE 2020)
Silice Cristalline sur 3 stations influencées / vents (Camée, Vinçon, Donges)
Eaux et Sols
- besoin de transparence sur tous les docs BURGEAP-CARENE, et Agence de l’eau (non atteinte bon état), et de mesures dans des puits privés
- Sols : quelques études de sols des jardins et champs / retombées
- Quid des PCB, Cadmium, Nickel cancérigènes présents dans les moules de la pointe de Chemoulin ? et de l’analyse chimique des moules, huitres, poissons des plages ?
Voir la carte des émetteurs répertoriés.
Utilisez la touche F11 pour passer/quitter le mode « plein écran ».
A voir aussi les liens entre Cancers et Polluants :
Apercu des produits classés cancérogènes pour l’homme
Extraits de ANSES RNV3P : Description par type de cancer des situations professionnelles à risque
Propositions de « SPONSORS » soucieux de contribuer à la transition écologique environnementale via des Plans de Surveillance
PM et COV et Métaux : TOTALEnergies, Chantiers, Man Energies, IDEA, Cargill SN, Cargill MdB, Airbus Atlantic SN et MdB, FAMAT, Ouest Coating, Derichebourg(ex GDE), EQIOM, etc ..
Particules Ultrafines : Chantiers, Airbus Atlantic SN, autres grands soudeurs
Poussières et insecticides: YARA, CARGILL SN et MdB, IDEA (Silos), GPMNSN et utilisateurs des Terminaux Vrac, etc..
Silice Cristalline : CHARIER, OTCM, IMERYS, CETRA
Pourquoi la phase 3 proposée par la DREAL/BURGEAP n’est pas pertinente :
- Elle est basée sur un recensement partiel, parcellaire, voire partial
- Elle ne prend pas en compte des polluants dangereux pour lequel il n’y a pas de valeur toxique de référence « VTR »
- et donc elle sous-estime l’impact sanitaire (phase 4 et 5 ). A quoi ça sert de la faire !
- De facto, elle contribue à la stratégie « omerta » , « Ignorance volontaire de la pollution »
- On note que le cahier des charges induit un probable manque de neutralité voire un conflit d’intérêts : le lot 3 comporte la prestation « Interprétation de l’état des Milieux » qui est habituellement confiée à des cabinets privés œuvrant pour les Industriels . Curieusement, le même lot comporte aussi la prestation 3.1 : la coordination des titulaires des lots mesures . Vu ses liens commerciaux habituels, le « cabinet expert » n’a aucun intérêt à rechercher l’exhaustivité, la représentativité ou à considérer de nouvelles mesures et le lancement les lots optionnels qui ne peuvent qu’augmenter le constat d’une pollution dangereuse.
- Qui plus est, ces phases inutiles sont financées par la collectivité, qui subit déjà la surmortalité prématurée, alors qu’on est censé avoir un principe « pollueur => payeur »
Pourquoi un plan de surveillance environnemental mutualisé pérenne :
- pour SAVOIR ce qui est respiré et pouvoir le comparer à des VTR quand elles existent ou le comparer à des concentrations déjà mesurées dans d’autres lieux non exposés à la pollution industrielle
- pour permettre des décisions de réductions d’émissions chez les plus grands émetteurs de polluants dangereux
- pour alimenter les études épidémiologiques et sanitaires, car sans données, il n’y aura pas de connaissance, pas de VTR .
- pour que ce soit dans la durée pour alimenter les études et constater les variations de concentrations consécutives aux actions de réduction réalisées
- pour que le principe pollueur-payeur soit appliqué
Les habitants de Saint-Nazaire revendiquent le droit à un environnement qui ne nuit pas leur santé. Les industries locales doivent être « propres »
- avec moins d’émissions de polluants dans l’air, les eaux, les sols
- avec moins d’émissions de gaz à effet de serre : CO2, CH4 , etc .
- avec moins de risques d’accidents, d’explosions, d’incendies, de fumées
=>> pour qu’il y ait moins de MORTS !
Ci-contre la rose des vents de ce jour. Les lignes rouges indiquent la provenance du vent.
Si vous voulez apporter des améliorations à cette carte, n’hésitez pas à nous en faire part à : pollution @ott.fr