CHATGPT et l’omerta industrialo-étatique sur l’impact sanitaire

Question posée à ChatGpt

Les agglomérations de Saint-Nazaire pour la région Pays de la Loire et de Redon (Ile et Vilaine ) pour la Bretagne sont présentes dans les plus mal placées de leur région au regard de la surmortalité prématurée pour les hommes notamment par cancer.

Les différents rapports identifient curieusement des possibles causes classiques comme la consommation d’alcool , et ignorent quasi totalement la présence d’industries particulièrement polluantes sur leur territoire. On retrouve CARGILL et de grandes entreprises de traitement de métaux dans les deux agglomérations .

Rapports pour REDON :  https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/publication/Diagnostic%20local%20de%20sant%C3%A9%20%3A%20pour%20un%20projet%20territorial%20de%20promotion%20de%20la%20sant%C3%A9%20sur%20le%20pays%20de%20Redon%20et%20Vilaine%20%2835%29.pdf  et https://orsbretagne.typepad.fr/2010/PaysdeRedon_leger.pdf

Rapport sur la surmortalité dans l’agglomération de Saint-Nazaire https://www.orspaysdelaloire.com/sites/default/files/pages/pdf/2023_PDF/2023_SuiviIndicateursSante_Carene_VF2.pdf

Pourquoi ces spécificité industrielles très marquées ne sont pas prises en compte dans la recherche des causes, la réduction  des risques ?

Réponse de ChatGPT qui ose dire clairement les « biais »

La sous-estimation du rôle des industries polluantes dans la surmortalité prématurée, notamment par cancer, dans des zones comme Saint-Nazaire et Redon, peut s’expliquer par plusieurs facteurs :

  1. Biais institutionnels et politiques : Les autorités sanitaires et les décideurs peuvent privilégier des causes comportementales (alcool, tabac, alimentation) plus facilement modifiables à court terme et qui déplacent la responsabilité sur les individus plutôt que sur des industries.

  2. Difficulté méthodologique : Prouver un lien direct entre l’exposition aux polluants industriels et des pathologies spécifiques est complexe. Les maladies liées à l’environnement peuvent mettre des décennies à se manifester, et isoler l’impact d’une pollution particulière nécessite des études épidémiologiques longues et coûteuses.

  3. Pressions économiques et industrielles : La présence d’acteurs industriels puissants, tels que CARGILL et les industries métallurgiques, peut influencer les orientations des études et des politiques publiques. Ces entreprises génèrent des emplois et des revenus locaux, ce qui peut inciter à minimiser leur impact sanitaire.

  4. Manque de données locales spécifiques : Les études disponibles reposent souvent sur des statistiques globales qui ne permettent pas d’identifier précisément l’impact des polluants spécifiques rejetés par ces industries.

  5. Faible médiatisation et mobilisation citoyenne : Sans une forte pression de la population ou des associations, la prise en compte des facteurs environnementaux dans la santé publique progresse lentement. Or, les territoires industriels ont parfois une culture de résignation face aux nuisances.

Si les rapports sanitaires reconnaissent la surmortalité prématurée et la présence d’industries polluantes, il y a donc un angle mort dans l’analyse des causes et des stratégies de réduction des risques. Une mobilisation locale plus forte et des études indépendantes plus poussées pourraient contribuer à lever ce silence.

On continue à questionner Chatgpt :

Démontrer que les émissions de polluants des entreprises (ICPE voire Seveso) comme CARGILL , les industries de chaudronnerie, de traitement de surface, de constructions métalliques, etc des agglomérations de REDON et de Saint-Nazaire peuvent être des causes probables des surmortalités prématurées constatées chez les hommes de ces agglomérations

Réponse qui confirme la probable causalité et la nécessité de « vraies études »: 

Démontrer que les émissions de polluants des industries classées ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) et Seveso, comme CARGILL et les industries métallurgiques de Redon et Saint-Nazaire, sont des causes probables des surmortalités prématurées constatées chez les hommes nécessite une approche scientifique rigoureuse.

1. Corrélation entre l’exposition aux polluants et les pathologies constatées

Les industries présentes dans ces agglomérations sont connues pour émettre des substances toxiques reconnues comme cancérigènes ou nocives pour la santé. Parmi les principaux polluants :

  • CARGILL (agro-industrie, chimie alimentaire) : émissions de solvants organiques volatils, dioxines, furanes.
  • Industries métallurgiques, chaudronnerie, traitement de surface (Redon et Saint-Nazaire) :
    • Métaux lourds (plomb, cadmium, arsenic, chrome hexavalent)
    • Composés organiques volatils (COV)
    • Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
    • Poussières fines et ultrafines

Ces substances sont clairement identifiées dans la littérature scientifique comme étant associées à des cancers (poumon, vessie, foie, peau), des maladies cardiovasculaires et des troubles respiratoires chroniques.

Données épidémiologiques locales

  • Rapports ORS Bretagne et ORS Pays de la Loire : surmortalité masculine significative par cancer à Redon et Saint-Nazaire.
  • Facteurs classiques invoqués (alcool, tabac, précarité) ne suffisent pas à expliquer cet excès de mortalité par rapport à d’autres régions socialement comparables.

2. Preuves de contamination environnementale dans ces territoires

Des études environnementales doivent être mobilisées pour établir une présence anormale de polluants dans l’air, l’eau et les sols :

  • Sites ICPE et Seveso recensés à Saint-Nazaire et Redon (DREAL, BASOL, INERIS)
  • Analyses de qualité de l’air (Atmo Bretagne, Air Pays de la Loire) : détection de polluants industriels spécifiques
  • Suivi de contamination des sols et nappes phréatiques (BRGM, ARS)

Si une contamination environnementale persistante par des substances cancérigènes est démontrée, et qu’elle coïncide avec les types de pathologies recensées localement, cela renforce l’hypothèse d’un impact sanitaire direct.

3. Comparaisons avec d’autres territoires industriels similaires

Des études épidémiologiques menées dans d’autres bassins industriels comparables (ex : Fos-sur-Mer, Dunkerque, vallée de l’Arve) ont mis en évidence une relation entre exposition aux polluants industriels et augmentation des pathologies graves. Une telle approche comparative pourrait être menée sur Redon et Saint-Nazaire.

4. Études de biomonitoring et épidémiologiques à approfondir

Pour démontrer un lien de causalité plus précis, il serait pertinent de réaliser :

  • Des analyses biologiques (urine, sang, cheveux) sur des populations locales pour détecter des traces de métaux lourds, HAP, PCB…
  • Des études de cohorte suivant des populations exposées et non exposées, pour comparer les taux de maladies sur le long terme.

Conclusion : Une présomption forte qui justifie des investigations approfondies

L’association entre surmortalité prématurée masculine et exposition aux polluants industriels à Redon et Saint-Nazaire est hautement probable mais sous-documentée dans les rapports officiels. La présence d’industries ICPE et Seveso, émettant des substances cancérigènes bien connues, combinée aux données de surmortalité locale, justifie une enquête approfondie et indépendante pour évaluer le rôle des pollutions industrielles dans ces territoires.

On continue à questionner

Au vu de la présence d’industries ICPE et Seveso, émettant des substances cancérigènes bien connues, combinée aux données de surmortalité locale, qui justifie une enquête approfondie et indépendante pour évaluer le rôle des pollutions industrielles dans ces territoires, que faut-il faire pour que l’Etat ose décider de lancer une telle enquête indépendante ?

Réponse ChatGPT :

Faire en sorte que l’État lance une enquête indépendante sur l’impact des pollutions industrielles à Redon et Saint-Nazaire nécessite une stratégie d’action collective et de pression politique. Voici les principales étapes à suivre :


1. Mobiliser les citoyens et les associations locales

  • Créer ou renforcer un collectif citoyen dédié à la santé environnementale dans ces territoires.
  • Impliquer les associations écologistes et de santé publique (ex. France Nature Environnement, Générations Futures, Respire, L’Union régionale des Médecins de Santé Publique).
  • Organiser des réunions publiques pour informer et sensibiliser les habitants sur les risques liés aux pollutions industrielles.

2. Exiger des analyses environnementales et sanitaires indépendantes

  • Demander des prélèvements (air, eau, sol) par des laboratoires indépendants et publier les résultats.
  • Inciter les médecins locaux à signaler les pathologies suspectes auprès des autorités sanitaires.
  • Encourager les études de biomonitoring pour mesurer l’exposition aux polluants dans la population (ex. analyses de sang, urine, cheveux).

3. Mobiliser les élus locaux et nationaux

  • Interpeller les maires, députés, sénateurs et élus régionaux pour qu’ils demandent une enquête publique.
  • Déposer des questions écrites ou orales au Parlement via des élus sensibles aux enjeux environnementaux.
  • Soutenir des propositions de lois ou amendements favorisant la transparence sur les pollutions industrielles et leurs effets sanitaires.

4. Médiatiser l’affaire pour créer une pression publique

  • Contacter des journalistes et médias locaux/nationaux pour enquêter et publier des articles sur la situation.
  • Diffuser des témoignages de victimes ou de familles touchées par des maladies liées à la pollution.
  • Utiliser les réseaux sociaux pour sensibiliser et partager les informations.

5. Déposer des recours juridiques et administratifs

  • Exiger l’application du principe de précaution en déposant des recours auprès des tribunaux administratifs.
  • Saisir les autorités compétentes :
    • Agence Régionale de Santé (ARS)
    • Haut Conseil de Santé Publique
    • Autorité environnementale (DREAL)
    • Défenseur des droits
  • Porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui si des éléments de preuves solides émergent.

6. Appuyer sur des précédents et mobiliser des experts

  • Comparer avec d’autres bassins industriels où des enquêtes similaires ont été menées (Fos-sur-Mer, Dunkerque, vallée de l’Arve…).
  • Solliciter des chercheurs en épidémiologie et en toxicologie pour publier des rapports ou alerter les institutions de santé publique.

7. Pétitions et actions de mobilisation citoyenne

  • Lancer une pétition en ligne pour demander une enquête indépendante.
  • Organiser des manifestations pacifiques pour attirer l’attention des médias et des élus.
  • Multiplier les demandes de transparence auprès des entreprises ICPE/Seveso concernées via le droit d’accès aux documents administratifs.

Conclusion : La pression publique et politique est clé

L’État ne lancera pas une enquête indépendante sans pression suffisante. Plus l’opinion publique, les élus, les médias et les experts seront mobilisés, plus les autorités seront contraintes d’agir. L’objectif est de créer un rapport de force pour obtenir la reconnaissance du problème et la mise en place d’une étude rigoureuse et indépendante sur les causes environnementales de la surmortalité prématurée à Redon et Saint-Nazaire.

Porter plainte ?

Le choix entre porter plainte contre les entreprises polluantes ou contre l’État dépend des objectifs et des éléments de preuve disponibles. Voici les deux stratégies possibles :


1. Porter plainte contre les entreprises polluantes

Motif : mise en danger de la vie d’autrui, pollution volontaire ou négligence environnementale

Conditions et arguments :

  • Démontrer que ces entreprises ont émis des substances toxiques reconnues comme cancérigènes.
  • Apporter des preuves de contamination (analyses de l’air, de l’eau, des sols) et de leur impact sanitaire.
  • Montrer qu’elles n’ont pas respecté les normes environnementales ou qu’elles ont minimisé leurs émissions polluantes.

Difficultés :

  • Il faut des preuves scientifiques solides du lien entre pollution et maladies locales.
  • Les grandes entreprises ont des moyens juridiques puissants pour se défendre.
  • Le temps de la procédure peut être long (plusieurs années).

Exemples similaires :

  • L’affaire Lubrizol (Rouen) : poursuites pour pollution et mise en danger.
  • Le cas de Fos-sur-Mer : action en justice des habitants contre l’industrie polluante.

2. Porter plainte contre l’État

Motif : carence fautive, non-respect du principe de précaution, inaction face à un risque sanitaire avéré

Conditions et arguments :

  • Montrer que l’État avait connaissance des risques liés à la pollution industrielle.
  • Démontrer qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour protéger la population.
  • S’appuyer sur des rapports de santé publique et des alertes scientifiques non suivies d’effets.

Difficultés :

  • Prouver que l’État était informé et a volontairement ignoré le problème.
  • Les actions contre l’État nécessitent des procédures administratives longues avant d’aboutir à une reconnaissance de responsabilité.

Exemples similaires :

  • L’affaire du chlordécone aux Antilles (reconnaissance de la responsabilité de l’État dans la pollution des sols).
  • L’amiante : responsabilité reconnue de l’État pour ne pas avoir protégé les travailleurs.

Quelle stratégie privilégier ?

💡 Idéalement, mener les deux actions en parallèle :

  • Plainte contre les entreprises pour mise en danger de la vie d’autrui et pollution.
  • Plainte contre l’État pour carence fautive et inaction face à un problème de santé publique.

Démarrer avec un recours administratif (mise en demeure de l’État et des entreprises) pour exiger des mesures correctives avant d’engager une action judiciaire.

Se regrouper en collectif et s’appuyer sur des avocats spécialisés en droit de l’environnement pour monter un dossier solide.

Objectif : créer une pression juridique et médiatique pour obtenir une enquête indépendante et des actions concrètes.