Nouvel indice et seuil PM2.5
La mise en place du nouvel indice -qui intègre enfin les PM2.5 – met en évidence le retard de la France et l’Europe dans la régulation des PM2.5.
En effet, les procédures de déclenchement des alertes Pollution vers la population et les industriels sont basés sur des seuils relatifs à des polluants dont les PM10.
Curieusement, est-ce un regrettable hasard ou un oubli délibéré de nos administrations, les arrêtés qui ont conduit à la prise en compte des PM2.5 dans l’indice n’ont pas prévu la modification des arrêtés qui régissent les procédures d’alerte.
Les associations de suivi de la qualité de l’air , par ex Air Pays de la Loire ou ATMO HdF en sont conscientes.
Alors que de nombreuses études ont démontré l’influence néfaste des particules fines PM2.5 et des ultrafines, nos administrations n’ont toujours pas défini de seuils pour les moyennes journalières.
On peut trouver dans un rapport de 2012 du Haut Conseil de la Santé Publique
Alors que nous sommes dans une période où nos « gouvernants » ne cessent de répéter qu’ils suivent les recommandations des experts sanitaires,
il serait pertinent qu’ils agissent et considèrent le seuil proposé par l’OMS dès 2005:
25µg/m3 sur 24h,
seuil journalier à ne pas dépasser plus de 3 jours par an