Étiquette : Cancer

Cancer du Foie – Montoir de Bretagne & Trignac

Le rapport 2023 du registre des cancers montre une sur-incidence du cancer du foie dans les 2 communes de Montoir de Bretagne et de Trignac mais pas sur Saint-Nazaire.

Aucune étude n’existe pour autoriser quiconque à affirmer qu’il y a plus de consommation d’alcool dans l’agglo de Saintt-Nazaire que dans les autres agglos du département. De même aucune distinction entre les communes.

Le problème est donc posé:  qu’est ce qui a pu causer ces cancers du foie dans ces 2 communes ?

Selon https://www.cancer-environnement.fr/fiches/cancers/cancer-du-foie/

Les facteurs de risque de ce cancer de mauvais pronostic sont variés. Ils tiennent à des expositions environnementales et professionnelles (arsenic, chlorure de vinyle…), aux hépatites virales, à des champignons, ainsi qu’à des comportements individuels (consommation excessive d’alcool…)…
En dehors de la cirrhose, ce cancer a pour principaux facteurs le chlorure de vinyle monomère et les virus des hépatites B (VHB) et hépatites C (VHC). Les aflatoxines, contraceptifs oraux, radiations ionisantes, tabagisme et arsenic sont également les autres facteurs de risque de l’hépatocarcinome.

De l’arsenic a été trouvé  dans des forages de Montoir de Bretagne. Anciennement les activités de la Grande Paroisse utilisaient très probablement des produits contenant de l’Arsenic.

Y a t il des entreprises qui émettent du Chlorure de Vinyle ?   à creuser
Géorisques nous apprend que FAMAT a causé une pollution des sols/eaux avec des COV et du Chlorure de Vinyle. FAMAT est dans la zone de Brais. On peut  donc penser que des entreprises de Montoir-de-Bretagne l’émettent.
Au 73 ave Henri GAUTIER, PROMENS , plasturgiste , rotomoulage => émissions spécifiques qui n’ont pas été détaillées dans l ‘étude de zone et qui pourraient contenir du CdV ?
Anciennement CHANTAL SONABAT  fabrication de matières plastiques de base (PVC, polystyrène ) . Stock de polyuréthane en 2017 , cf BASIAS PAL44031133 et étude Providence

Sont-ce des tuyaux du réseau potable en Chlorure de vinyle Monomère ?

Que sont les aflatoxines  ?

Toxines génotoxiques et cancérogènes produites le champignon Aspergillus (cf ANSES ).
Elles peuvent être présentes dans les aliments tels que les noix, les arachides, le maïs, le riz, les figues et autres aliments secs, les épices, les huiles végétales brutes et les fèves de cacao, suite à une contamination par le champignon, avant et après la récolte.

Le document belge Aflatoxines_Avis01-2022_DossierSciCom2016-13A
nous apprend que l’on trouve des aflatoxines dans les graines oléagineuses  et les produits pour animaux (tourteaux)  à base de colza, soja et tournesol.

Le document  Les enseignements de 7 années du plan de surveillance des oléagineux    nous apprend en 2012 que la filière avait mis en place des actions pour contrôler la qualité des
produits (graines, tourteaux et huiles). Sont recherchés les résidus de produits phytopharmaceutiques, éléments traces métalliques (cadmium, plomb, arsenic, mercure, fluo), mycotoxines (aflatoxine B1 et aflatoxines totales essentiellement) , toxiques organiques, salmonelles, impuretés botaniques, etc. 

Sea Invest  reçoit du Soja . Cargill reçoit et traite Colza et Tournesol.
Y aurait-il eu des stockages produits de base ou transformés qui contiendraient des moisissures avec des aflatoxines ?
Pourrait-il y avoir eu exposition humaine sur les communes de Montoir et de Trignac et moins sur Saint-Nazaire ?

On peut le penser à la lecture d’un document de 2009 vantant un produit “softacid p2f”
permettant d’éviter l’apparition de mycotoxines.

L’ANSES indique que l’inhalation est une voie de transmission :

Les opérations de déchargements, de stockage et d’expédition de céréales, tourteaux, autres produits comportant ces toxines cancérigènes sont donc susceptibles d’être une cause d’infection pulmonaire et de cancer du foie chez les personnes proches.

L’INRS a publié un dossier très intéressant en 2009 sur les Mycotoxines en milieu de travail
et donne page 9+ les concentrations dans différents environnements comme par les poussières d’arachides, (dé)-chargements de tourteaux, etc ..A court terme, les effets sur la santé ont pu être “banalisés :

Y-a-t-il dans les mémoires des habitants de Montoir-de-Bretagne et Trignac de tels symptômes ?

N’hésitez pas à partager tout élément  que vous auriez sur ces questions  .. 

Carte avec les sur-incidences de cancer du foie des communes de la CARENE :

A noter que le site de traitement de métaux DERICHEBOURG , ex GDE , comportait  un vieux  séchoir à céréales qui contenait jusqu’à peu des huiles de colza et soja !
qui ont pris feu en 11/2022. Il est étonnant que ce risque n’ait pas été détecté lors des inspections qui ont suivi l’énorme incendie de mai 2020.

Suite à cet article, ds habitants du village de Gron m’ont signalé que l’entrepôt IDEA du boulevard des apprentis, face à l’ancienne station d’épuration, avait stocké des céréales dans des conditions “particulières” au point qu’une visite avait faite avec la direction et que des odeurs pestilentielles avaient été constatées !

Surmortalité prématurée (hommes) de 42% – en hausse

Annonce du 18 octobre 2023 par l’observatoire régional de Santé(ORS)

La surmortalité prématurée (avant 65 ans) des hommes dans Saint-Nazair comparativement à la moyenne nationale s’élève à 42%, alors qu’elle était de 38%, deux ans auparavant.

soit une “inflation mortelle” de 5% par an.

La surmortalité prématurée – avant 65 ans – comparativement à la moyenne nationale
avait été calculée en 2019 = 38%.
42% – 38% = 4%   soit  10.52 % sur 2 ans, en effet (42-38)/38 sur 2 ans  donne = 5.2% sur un an. Le taux standardisé est calculé sur 5 années . 
En 2019 ont été considérées 2011-2015, en 2023 c’est 2013-2017.

à comparer à

Détails pour les cancers sur la page https://pollution.ott.fr/sante-cancers/

Une croissance historique de la surmortalité prématurée des hommes,
qui n’est pas prête de s’arrêter au vu de la croissance des activités dans la navale et l’aéronautique ces dernières années :

Graphique établi avec les chiffres annuels fournis par l’ORS que nous remercions.

Les élus s’impliquent.

La surmortalité prématurée de 28% dans la CARENE, n’a pas de couleur politique et touche toute la population !
La bonne nouvelle du jour concerne la recherche des causes de cancers.

Dans notre bassin nazairien, les facteurs environnementaux sont en première ligne,
avec les émissions de Composés Organiques Volatils (solvants comme le benzène), les poussières métalliques fines et ultrafines, la silice cristalline (carrières, sables..), le Chrome VI ( peintures, ciments, traitement de surface, soudure, ..)

Merci Madame la députée JOSSO pour ce que vous ferez pour que soient mesurées en continu et réduites les émissions des polluants cancérigènes de Donges à Saint-André des Eaux (cf carte) pour préserver la santé des habitants de Cap-Atlantique, de la CARENE et de Sud-Estuaire.

Ces mesures en continu, sont indispensables, en cas d’accident industriel (cf fuite TOTAL, incendie Guy Dauphin Environnement GDE, .. ) pour que la dangerosité des polluants émis et respirés soit connue dans les toutes premières heures pour que les autorités prennent des décisions de protection des population qui soient spécifiquement étayées et adaptées.
La gestion de ces accidents/crises doit être anticipée et les collectivités doivent s’y préparer.

cf Apercu des produits classés cancérogènes pour l’homme

Fumées de Soudage – Particules métalliques

Fumées de soudage
mais aussi brasage, gougeage, oxycoupage, projection thermique, rechargement 

 

L’ANSES est en train d’ajouter les fumées de soudage à la liste des substances, mélanges et
procédés cancérogènes  (au sens du code du travail / arrêté du 03 mai 2021 modifiant l’arrêté du 26 octobre 2020)

Une consultation publique a été lancée en 2021 sur la base d’un Rapport d’Expertise Collective de 102 pages dont la conclusion provisoire est déjà claire : 

Le document définitif est publié début avril et confirme .. cf page 9 à 11

VSR2017SA0237Ra-2 fumées de soudage cancérogènes

le rapport recommande la réalisation d’enquêtes épidémiologiques sur le risque de cancers lié à l’exposition aux fumées de soudage et pas seulement chez les professionnels du soudage

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Les fumées de soudage contiennent des particules Ultrafines 

INRS

Aucune publication de mesures environnementales de particules ultrafines à Saint-Nazaire n’a été faite par Air Pays de la Loire.

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La réglementation privilégie le rejet rapide dans l’atmosphère des fumées après aspiration

De plus de nombreuses entreprises œuvrent dans des locaux “ouverts”.

Et pourtant, aucune communication de mesures au “droit” des sites industriels n’a été faite alors que des mesures d’ambiance sont prévues par la réglementation.

L’État n’a pas prescrit de plan de surveillance environnementale aux “Chantiers de l’Atlantique” pour apprécier l’impact sur l’air ambiant  – hors atelier, lieux de pause, bureaux, entreprises voisines et habitations- alors que c’est le cas de TOTAL, YARA et STELIA.

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L’évaluation des Risques Sanitaires (ERS) des Chantiers de l’Atlantique de mars 2019 sous-estime les quantités des particules métalliques émises

Seuls les rejets canalisés (cheminées) sont pris en compte pour les émissions de particules métalliques. Les rejets diffus sont “oubliés” explicitement.

La page 12/73 mentionne qu’il n’est pas possible de calculer les rejets diffus particulaires.
       Or en première approche, il aurait été facile de considérer un calcul basé sur un pro rata des émissions de COV diffuses / émissions de COV canalisées.
     

Les mots “fumées” et “soudage” n’apparaissent jamais dans l’étude ERS.
C’est plus que curieux !
La DREAL avait demandé cette mise à jour de l’ERS pour tenir compte des COV et des rejets particulaires. Les Chantiers ne peuvent ignorer la dangerosité des fumées de soudage, au regard des dépenses réalisées pour la réduction des expositions professionnelles.

A  noter qu’il existe des approches/modèles pour calculer les émissions de fumées de soudage en fonction des apports et des techniques . Elles ont même fait l’objet de présentations (cf. celle de Mr BONTHOUX ) lors de la Journée sur les expositions aux fumées de soudage, Paris, 16 juin 2015,
organisée par l’INRS,  journée dans laquelle intervenait une personne de STX.

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Rappelons la typologie des cancers masculins dans la CARENE :

Santé publique France pourra certainement s’appuyer dans ses travaux de recherche de causalité et de corrélation sur l’étude ANSES-RN3VP de 2018 et sur le document de l’ANSES cité ci-dessus -lorsqu’il sera finalisé- qui mentionnent la quasi-totalité des cancers Nazairiens.

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L’absence d’informations sur les émissions de fumées de soudage, leur non prise en compte dans les Évaluations des Risques Sanitaires, l’absence de mesures environnementales des concentrations de particules métalliques dans l’air ambiant, sont-ils les signes d’une volonté de dissimuler une réalité ? un danger  connu depuis des années ?

Gageons qu’il s’agit d’un regrettable oubli. L’état et les filières se doivent de rattraper le retard et de

  • recenser EXHAUSTIVEMENT les entreprises utilisant des techniques de
    “soudage , brasage, gougeage, oxycoupage, projection thermique, rechargement”
  • quantifier leurs émissions en fonction des volumes d’activités et des procédés utilisés et les intégrer dans les phases 1 et 2 de l’étude de zone

et au vu de l’absence de mesures (les dernières datent de 2003 à République !)
sans attendre la phase 3 de l’étude de zone

  • mettre en place – cf. recommandations ANSES-  une “surveillance métrologique atmosphérique” des fumées métalliques pour apprécier l’exposition des populations à proximité des entreprises concernées,

Rappelons que ces entreprise sont présentes aux quatre coins de la CARENE et que les habitations sont souvent à quelques centaines de mètres.
Des mesures permanentes de Particules UltraFines et des Métaux -dont le Chrome VI-  sont indispensables de BRAIS à DONGES .

La fierté de Saint-Nazaire, c’est la construction navale et aéronautique,
L’honneur – responsabilité sociétale – de ces industries doit les conduire à prendre les MESURES  pour connaitre et réduire leurs émissions et les concentrations de polluants dans l’environnement qui peuvent impacter la santé de la population.

Chrome VI – prochain scandale sanitaire

Chrome VI – prochain scandale sanitaire

Un très intéressant article de “ça m’intéresse “ de 2016

Quelques extraits :

Pourquoi n’existe-t-il pas de norme spécifique pour le chrome VI ? « Parce que, jusqu’à
récemment, on savait mesurer le chrome total, mais pas le chrome VI en dessous de
100 μg/l.

Les seuls secteurs où les rejets de chrome VI sont réglementés
sont le traitement de surface (100 μg/l selon un arrêté de 2006) et les centrales à
béton (50 μg/l de chrome VI et 100 μg/l de chrome total selon un arrêté de 2011).

Il y a environ 2 000 centrales à béton en France réparties sur tout le territoire.

Si le chrome VI est si présent dans notre corps et dans notre environnement, c’est
aussi parce que ses propriétés sont recherchées par l’industrie, pour le chromage et le traitement de surface des pièces métalliques (aéronautique, etc.), le soudage, les peintures industrielles (coloration des matières plastiques, gilets fluo, émaux, etc.).

Sans tenir compte du soudage — secteur qui emploie 200 000 personnes
—, environ 100 000 travailleurs y seraient exposés quotidiennement, estime
Fabrice Leray, ingénieur conseil à la direction des risques professionnels à la Carsat
Pays de la Loire (caisse d’assurance retraite et de la santé au travail).

Là aussi, le problème n’est pas inconnu : en juillet 2014, après un
rapport de l’Anses de 2009 sur les expositions professionnelles
au chrome VI, un décret a réduit les valeurs limites d’exposition
de 50 à 1 μg/m3 d’air respiré. « Une baisse considérable», admet Fabrice Leray. « La valeur la plus sévère en Europe », s’insurge Denis Théry, délégué général de l’Union des
industries des technologies de surface. Pourtant, cette nouvelle valeur limite correspond
encore à un risque de 1 cancer supplémentaire dû à la substance pour 100 travailleurs
exposés*. Ce qui reste un risque élevé. « Et, comme c’est une substance à effet sans seuil,
l’objectif est toujours d’être au niveau le plus bas possible : ce n’est pas parce qu’on
est en dessous du microgramme qu’il n’y a pas de risque. » Pourquoi alors avoir retenu
ce chiffre de 1 μg/m3 ? « Parce qu’on ne sait pas mesurer le chrome VI avec suffisamment
de précision à un niveau plus bas », souligne Fabrice Leray. Encore ce problème
de mesurabilité.

Il serait intéressant de savoir combien de prélèvements d’atmosphère ont été réalisés dans les pays de la loire et notamment dans le bassin nazairien .. qui comporte quelques grandes entreprises et si les seuils sont respectés.

La réponse est-elle dans l’étude de Fabien LERAY, ci-dessus citée.

chrome vi, des expositions élevées et préoccupantes – CARSAT PdL 2015

Quelques extraits :

Afin de prévenir l’apparition d’effets cancérogènes chez les travailleurs, le ministère du Travail a suivi
les recommandations de l’Anses [3] et abaissé la VLEP 8h réglementaire contraignante à 1 μg/m3 et fixé une VLCT 15 min (valeur limite de court terme) à 5 μg/m3, ces dernières étant en vigueur  depuis le 1er juillet 2014 pour tous les composés du chrome VI.

Ces laboratoires ont visité au total 166 entreprises et effectué, dans 99 d’entre elles, des mesures des
composés du Cr VI dans l’air des lieux de travail. Les entreprises ayant fait l’objet de mesures durant
cette campagne appartiennent principalement (73 % des mesures réalisées) aux secteurs suivants:

  • chaudronnerie avec la mise en œuvre d’aciers inoxydables ;
  • chromage décor et chromage dur ;
  • peinture aéronautique avec l’application et le ponçage de peintures à base de chromates de
    strontium, de zinc, de baryum ;
  • fabrication de ciment avec une exposition possible due à la présence de Cr VI dans les clinkers ;•
  • fonderie.

Un zoom sur les entreprises nazairiennes – grandes et petites – serait intéressant; de même que la comparaison des mesures au poste de travail et des mesures d’atmosphères (intérieur et l’extérieur)

La surmortalité concerne aussi les cancers de la peau

La députée Audrey DUFEU a alerté le Ministre de la Santé sur les cancers de la peau et sur la “filière” dermatologique de Saint-Nazaire.  

Dans l’article _echo_presquile_23_07_2021-cancers de la peau,

elle indique que le département de Loire-Atlantique est le plus touché par les mélanomes avec une surmortalité de 22% / France métropolitaine.

Le rapport de 2019 “Cartographie du risque cancer  sur la zone de la CARENE” indique – page 47- que la CARENE est dans la moyenne du département tant pour l’incidence que la mortalité.

Au sein de la CARENE, les communes de Trignac (1.30), Saint-André des Eaux,  Pornichet pour les hommes, et Pornichet (1.16) et Saint-Nazaire pour les femmes présentent une surincidence pour les mélanomes malins : 


En regardant, la deuxième étude RapportCarene_ORS_Sept2019  , on peut remarquer (p 42) une autre forme de cancers de la peau , les carcinomes cutanés, tumeurs non mélaniques  qui entrainent des hospitalisations en court-séjour tant pour les hommes que pour les femmes.

En cherchant les causes reconnues, on arrive à la page  https://www.sante.fr/cancer-de-la-peau-non-melanome-ou-carcinome-cutane-et-facteurs-environnementaux :

Selon l’INRS, les principaux agents en cause des CEC et de des CBC sont l’arsenic et ses composés minéraux, le goudron et ses dérivés, les suies, les dérivés de combustion du charbon, les huiles minérales dérivées du pétrole et les rayonnements UV.

Nos députées Audrey DUFEU et Sandrine JOSSO, très impliquées sur notre sujet, prônent la prévention. Un grand merci à elles. C’est très bien. Il faut effectivement détecter et soigner au plus tôt et cela peut passer comme le demande aussi le Docteur BERGEROT par faciliter les consultations pour les populations les moins aisées.

Traitons aussi le problème à la source en réduisant les pollutions.

L’agglomération de Saint-Nazaire  ne tire pas sa célébrité par les rayons UV mais plutôt par les chantiers navals avec ses métaux, la centrale de Cordemais avec son charbon et cendres stockés à Montoir et la raffinerie de Donges avec ses pétroles et goudrons.

L’arsenic est présent dans ces trois secteurs industriels et de facto dans les eaux souterraines, les sols et l’air.

Sur les 11 dernières années, la densité d’émissions d’Arsenic de la CARENE est en moyenne  7 fois celle de la région Pays de la Loire  cf.   https://pollution.ott.fr/2021/07/03/analyse-comparative-des-densites-demissions-carene-et-region/

Bis repetita ..
il est impératif de lancer au plus tôt, une large campagne de mesures des concentrations de tous ces métaux dangereux ( Arsenic, Cadmium, Chrome, Nickel, Etain, Vanadium, Beryllium, Cobalt, Manganèse .. etc ..) dans l’air, les sols, les eaux de la CARENE.

L’étude de Santé publique France  ESTEBAN  cf https://pollution.ott.fr/2021/07/03/les-metaux-et-les-francais/  récemment publiée a montré une exposition significative des français. Qu’est-ce que cela doit être pour les “nazairiens” ?