Y aura-t-il une sanction envers TotalEnergies suite à la fuite d’hydrogène enflammée ?
Y aura-t-il une sanction vis à vis de TotalEnergies suite à la fuite d’hydrogène enflammée du 10 septembre 2024 ?
ou un arrangement en toute discrétion ?
Le rapport de l’inspection du 10 septembre 2024 est très clair. L’information, au moment opportun , n’est pas le point fort du pétrolier en cas d’incident ou d’accident :
Certes TOTAL a informé la DREAL lors de la très dangereuse fuite enflammée, mais s’était bien gardé de le faire pour les fuites précédentes qui ont été partiellement réparées (cf point 3 de l’inspection).
On notera que la DREAL a recours à une « annexe confidentielle« . Cette pratique, qui vise normalement à ne pas aider les « terroristes » , semble être utilisée très fréquemment pour que le public ne voit pas les dangers auxquels il est exposé et, aussi pour ne pas mettre sur la table les faiblesses des installations ou des procédures en place.
Autre constat de manquement à la transparence dans la communication : le site voisin, ANTARGAZ, n’a pas été informé du déclenchement du Plan d’Opération Interne (POI) par TOTALEnergies.
Ces attitudes de l’exploitant et de la DREAL sont de très mauvais signes pour l’avenir.
On aurait pu penser que l’accident du P551 de fin 2022 et la calamiteuse gestion de crise allait inciter à de meilleures pratiques.
D’autant plus critique que le « dihydrogène » ( formule chimique H2) , est très inflammable et explosif en présence d’oxygène ou d’air.
D’autant que le Grand Port envisage l’installation de plusieurs exploitations (des start-ups !?) produisant ou manipulant de l’Hydrogène plus ou moins vert mais toujours explosif.
Des mini bombes H ?