Les particules ultrafines (PUF) sont définies comme l’ensemble des particules ayant un diamètre aérodynamique inférieur à 100 nm. Les PUF représentent une petite fraction de la masse de particules en suspension, mais dominent par le nombre et les surfaces des particules. Les particules ultrafines représentent 80% de la concentration en nombre de particules dans un environnement urbain.
Mise en place d’une station fixe à Lille Leeds et d’une station Mobile
une étude de 56 pages qui donne des indications sur les particules fines émises à proximité du Ville-Port
AIRPL 2013 rapport particules_Saint-Nazaire – Ville Port
Constats :
1) Des dépôts de particules issus de chargement/déchargement de blé et de tourteaux de tournesol (page 6)
Une vidéo du Groupe IDEA vante les capacités de son centre logistique installé le long du bassin de Penhoët, capable de stocker à plat 40000 tonnes de blé / tournesol , 10000t dans le silo à 12 cylindres et avec 170 000t en prestations in situ de CARGILL.
Le lecteur curieux pourra rechercher les « poussières » en suspension et les oiseaux dérangés dans leur digestion ;-).
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2) Durant la période de mesures, des fréquents dépassements du seuil d’informations – 1 fois tous les 4 jours – et même un franchissement du seuil d’alerte pour les particules fines PM2.5 et PM10 ( page 7)
Ces dépassements étaient corrélés à des épisodes de pollution, mais surtout avec les dépôts de particules issues de (dé-)chargements de bateaux.
Ce qui conduit Air_PdL à recommander la mise en place d’un suivi des PM2.5 et PM10
A noter la page 15 qui donne une liste impressionnante des sources potentielles de particules fines réalisée avec la DREAL :
Les effets sanitaires des particules fines
Leur rôle a été montré dans des atteintes fonctionnelles respiratoires , l’asthme, les décès pour cause cardio-vasculaire ou respiratoire. Certaines véhiculent des HAP (hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) dont certains sont cancérigènes.
Epidémies d’asthme associées à des (dé-)chargement de céréales, de soja.
Le rapport cite des études dont la 2eme mentionne des réductions d’émissions par l’emploi de certains filtres. A creuser !
Le rapport 2019 de l’Observatoire Régional de la Santé indique page 88 :
« une plus grande fréquence des hospitalisations en court séjour pour asthme parmi les enfants de 1-17 ans de la Carene , + 39 % par rapport à la moyenne nationale ».
Saint-Nazaire et sa région apprécierait particulièrement le 1er point sur la réduction des concentrations de Particules fines PM2.5 et la prise en compte comme seuil les recommandations OMS
A ce jour, il n’y a qu’un seul capteur PM2.5 – BLUM 95 Route des Frêchets – bien loin de la zone industrielle et à l’opposé des vents dominants
=>besoin de3 capteurs supplémentaires de PM2.5 / PM0.1
autour de la zone industrielle et de 2 analyseurs temps réel de 31 Composés Organiques Volatils (COV) par ex un à DONGES et un à TRIGNAC pour que les mesures puissent être mises en perspective avec celles de la raffinerie de FEYZIN (explosion en 1966)
Urgences Particules Fines et Composés organiques volatils :
1 ) Installer à Saint-Nazaire-Ville-Port et à Méan-Penhoët trois stations de plus (PM2.5 et COV en continu) pour entourer la zone industrielle
2) Réaliser une cartographie de la pollution de fond de l’agglomération (PM, COV, HAP, PCDD/F, PCB, métaux, Chrome,Fluor,Brome, Chlore et des émetteurs , y compris à Pornichet et au nord de Sud-Estuaire
3) Mettre en place un service d’intervention rapide, sous l’égide d’Air Pays de Loire, pour effectuer les prélèvements et analyses en temps réel lors d’accidents/incendies polluants
Des dépassements du seuil d’information PM10 Des quantités importantes issues de la zone industrielle
Seulement 2 capteurs de particules fines, aucun pour les particules ultrafines PM0.1et en plus , très loin de la zone industrielle !!
Un seul capteur pour les PM2.5,
loin du port et de la zone industrielle , à l’Ouest, « Rue des Frégnets, Blum »,
Le seuil de 25µg/m3 -reco de l’OMS- a été dépassé 12 fois et la moyenne annuelle est à 8,35 versus une reco OMS de 10.
Recommandations OMS
Valeurs recommandées des particules fines (dans la France des lobbies !)
Objectif de qualité PM10 : 30 µg/m3 en moyenne annuelle.
Valeurs limites :
50 µg/m3 en moyenne journalière, à ne pas dépasser plus de 35 jours par an ;
40 µg/m3 en moyenne annuelle.
Malheureusement , pour les PM2.5, il n’y a pas de réglementation.
L’Union européenne a fixé son objectif de qualité à 20μg/m3 en moyenne sur l’année.
Le Grenelle de l’environnement souhaitait arriver à 15μg/m3.
Juin 2020 : Déplacement d’une station de Montoir de Bretagne à La CAMEE avec mesure des PM2.5 pour soi-disant mieux qualifier l’impact de YARA .. cf article
Mars 2021 : La station CAMEE est équipée du capteur PM10 de l’ancienne station Bonne Fontaine de Montoir de Bretagne
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