Lubrizol – plan d’actions 2020

Près de 4 mois après l’incendie de Lubrizol, la ministre Elisabeth BORNE publie un plan d’actions

Plan Elisabeth BORNE février 2020 Quelques points intéressants :

substances les plus notables susceptibles d’être émises !

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Pour les sites particulièrement concernés par le risque incendie, les informations pertinentes sur les produits de décomposition susceptibles d’être émis, en incluant les produits de décomposition dus au bâtiment – toiture, isolation, câbles – et aux contenants des produits en feu (fûts par exemple) seront intégrées dans l’étude de dangers. Cette liste sera hiérarchisée en identifiant les substances les plus notables susceptibles d’être émises, c’est-à-dire à la fois celles qui peuvent être émises en quantité importante au regard de leur présence dans les produits stockés et celles qui présentent une toxicité (y compris environnementale) plus importante.

 

mener des analyses précises au delà des polluants classiquement analysés

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Comme indiqué ci-dessus, les exploitants des sites Seveso disposant de POI seront appelés à disposer de matériel permettant de mener des analyses précises, permettant d’aller au-delà des premiers polluants classiquement analysés dans des situations accidentelles.

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L’INERIS dispose par ailleurs d’équipements de pointe pour la mesure de polluants, notamment dans l’atmosphère.

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L’INERIS sera ainsi mandaté pour proposer un dispositif de répartition géographique de moyens complémentaires, dont il assurera la coordination et le pilotage, et de modalités de recours à ces moyens.

 

Cette identification des émissions potentielles est déjà citée dans l’avis du 9 novembre 2017 qui nécessite pour son application un arrêté du préfet pour  “concerner” les entreprises Est-ce fait pour TOTAL, YARA , IDEA, .. ?