Installation d’une station de mesure
Conception, implantation et suivi des stations françaises de surveillance de la qualité de l’air
Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air (LCSQA) guide_methodologique-2015
. et 2016 lcsqa2016-guide_stations_surveillance_qa
Directive 2008 50 Directive 2004/107
Arrêtè du 16 avril 2021 dispositif national de surveillance de la qualité de l’air ambiant.
Concernant les métaux, la directive 2004/107/CE précise
Ces phrases sont reprises dans le paragraphe « 4.1.1.2 » de l’annexe 4 de l’arrêté national
Il est logique de penser que si le point de prélèvement devait être placé « dans la zone résidentielle la plus proche », il n’y aurait pas eu les mots « sous le vent » qui valent donc probablement pour « sous les vents dominants ».
Si ce n’était pas le cas, un 2eme point est à prévoir dans la direction principale du vent, lorsque la concentration de fond n’est pas connue … (c’est notre situation).
Le guide méthodologique du LCSQA de 2015 se réfère aux alinéas européens, tout en mentionnant « les vents dominants » :
Bonsoir,
Votre commentaire m’a incité à reprendre ce dossier dans lequel je patauge…
Je pense que vous serez d’accord avec moi si je dis que les points de prélèvement fixés en fonction des directives doivent être déterminés de manière à prendre en compte les sources industrielles, ce que m’a contesté AirPl. Pour eux, justement il ne faut pas la prendre en compte de manière à avoir la pollution de fond… Pour moi, comme cela est prévu par les directives, il faut évaluer la pollution de fond ainsi que les « contributions des sources industrielles » (Dve 2008/50, annexe III, § B.1.e, Dve 2004/107, annexe III, § 1, al. 4). Ou bien alors, il y a quelque chose qui m’échappe complètement dans la compréhension de cette directive.
Le nombre de points de prélèvement est lié à cette distinction. J’ai essayé de comprendre ce qu’il faut entendre par « sources diffuses » et « sources ponctuelles », notions qui figurent dans les directives au paragraphe sur les critères à retenir pour définir le nombre de points (Dve 2008/50, annexe V, § A, et Dve 2004/107, annexe III, § IV). Une interprétation logique serait, à mon avis, de faire correspondre la pollution de fond aux sources diffuses et la pollution d’origine industrielle aux sources ponctuelles. Mais rien ne le dit dans les directives. Généralement, dans des règlements ou directives, des expressions de ce genre sont définies; ici, ce n’est pas le cas…
Par ailleurs, le nombre de points de prélèvement tient compte du découpage administratif opéré par l’arrêté du 26 décembre 2016. Pour moi, même si la directive 2008/50 est souple, cet arrêté ministériel ne me semble pas conforme à la directive. En effet, selon l’arrêté, l’ensemble de l’estuaire ne fait qu’une seule agglomération avec Nantes et St-Nazaire et 50-60 autres communes dont des communes rurales (Bouée, Lavau entre autres). En revanche, Vertou qui pourtant, à mon avis, fait partie de l’agglomération nantaise n’y figure pas, Paimbœuf non plus comme si la Loire était un espace infranchissable.
La directive 2008/50 définit ce qu’est une agglomération, cf. art 2, point 17 : « «agglomération»: une zone qui constitue une conurbation caractérisée par une population supérieure à 250 000 habitants ou, lorsque la population est inférieure ou égale à 250 000 habitants, par une densité d’habitants au kilomètre carré à établir par les États membres ». Pour moi, on ne peut pas dire que Nantes et St-N forment une conurbation. Il y a deux agglomérations, l’une de plus de 250000 habitants et l’autre de moins, avec entre les deux une zone qui est toujours rurale même si elle se densifie progressivement. Alors que le tableau de l’annexe V de la Dve 2008/50 prévoit clairement qu’il y a des agglomérations, au sens de ladite directive, au-dessous de 250000 habitants, l’arrêté de 2016 l’écarte; les agglomérations ne commencent qu’à partir de 250000. Résultat, cela fait moins de points de prélèvement dans une grande zone (de mémoire la zone Nantes St-N actuelle est dans la fourchette 750 000 – 1 million d’habitants) que si l’on considérait qu’il y a deux zones. La différence dans le nombre minimal de points n’est pas grande, mais…
J’ai vu que la directive 2008/50 est en cours de révision. Il devrait y avoir une nouvelle proposition de la Commission qui sera présentée au Parlement européen et au Conseil en 2022) prévision au 3ème trimestre).
Je vous fais suivre par message séparé l’échange que j’ai eu avec AirPl
Bien cordialement
Michel Morin
Quelles ont été les raisons qui ont conduit à mettre Saint-Nazaire dans la même zone que Nantes ?
Saint-Nazaire y a t il gagné en nombre de capteurs ?
pas certain !
et si c’était le cas, cela ne portait que sur des capteurs « classiques » et guère sur les Particules
Pourquoi effectivement, ne pas avoir créé une Zone à Risques , pour cette zone qui est très sous influence industrielle ?
D’aucuns diront que c’est justement pour ne pas mettre en avant cette triste spécificité au regard de la pollution afférente et de facto moins la mesurer !!
Dans cette zone Nantes Saint-Nazaire, les stations Benzène , Métaux lourds, COV, etc .. , auraient logiquement du être placés , non pas à Nantes, mais plutôt à Saint-Nazaire qui comporte de volumineuses émissions de ces polluants dangereux .