Chantiers de l’Atlantique – Pollution détectée juin 2022
Pollution des sols et eaux souterraines avec des métaux lourds, des BTEX, du naphtalène etc ..
L’arrêté préfectoral du 16 mars 2023 révèle maintenant qu’une importante pollution des sols et des eaux souterraines a été constatée au premier semestre 2022 à l’occasion du projet “Pole Sud intégré”.
L’article L.511-1 du code de l’environnement est cité, c-a-d que les pollutions concernent aussi l‘extérieur du site car elles peuvent “présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la nature, de l’environnement et des paysages,..”
A noter que les études environnementales décrites dans le rapport PR.44EN.21.0084 de juin 2022, n’ont pas été apportées aux travaux de l’étude de zone de l’année 2022. Surprenant ? Inquiétant ?
A ce jour le rapport d’inspection du 17 février 2023 n’a pas été publié, ce qui pourrait-être considéré comme “normal”, un délai d’un mois étant habituel, mais vu les impacts hors du site, une information aurait été la bienvenue, d’autant qu’une analyse de risque aurait été faite !
=> y aurait il une transparence à retardement – 9 mois – derrière une vitre dépolie !
Cela fait suite au constat révélé dans la précédente inspection de certaines lacunes dans la connaissance des émissions de polluants et de l’utilisation de produits contenant des substances dangereuses par les Chantiers de l’Atlantique. (cf. l’ article chantiers-de-latlantique-zone-de-brais).
On peut aussi s’interroger sur l’imputation de la pollution des sols … les “remblais”. D’où vient leur “qualité médiocre” ? quand ont ils été pollués ? Qui connaissait leur degré de pollution ?
Pour la crédibilité des Chantiers et de l’État quant à leur volonté de réduire la pollution industrielle, il importe de changer de braquet et de mettre en place un Plan de Surveillance Environnemental permanent, financé par les industries émettrices, qui mesure en continu, les polluants dangereux – COV ( BTEX comme Benzène, l’Hexane), les métaux, les particules ultrafines – dans différents points de l’agglomération.
La CARENE comporte de nombreux émetteurs comme on peut le voir sur la carte interactive.
Exemple possible d’implantation des stations de mesure :
https://pollution.ott.fr/mesures-cov-et-metaux/