Problème : elle souligne au sens propre deux lignes qui ne le sont pas dans le rapport officiel !! et passe sous silence les niveaux très élévés de chrome détectés dans le dernier tiers de la période d’observation.
Notez les lignes soulignées dans l’image ci-dessus qui ne le sont pas dans le doc officiel ci-dessous
Quand on regarde les graphes, il est clair qu’une attention particulière doit être portée sur les périodes P7 et P8 ou les concentrations sont très élevées et qui plus est sous-estimées comme l’indique le rapport d’Air Pays de La Loire qui note l’existence de plusieurs sources.
L’étude sur les cancers dans la région de Saint-Nazaire,
plus précisément sur la Carène, avait montré que les femmes de Pornichet étaient les plus concernées, sans que l’on sache pourquoi !
Cancers du sein, du poumon et du mélanome cutané.
Le lecteur attentif constatera la triste influence de l’amiante, trop longtemps autorisée, qui se poursuit,
par une sur-incidence dans les cancers de la plèvre.
La probabilité pour que La Baule soit aussi « touchée » est évidemment forte, si on considère qu’une cause probable est la pollution de l’air, même si la distance parcourue permet une certaine dilution.
Les chiffres « cancers » pour les agglos de CAP-Atlantique et de Sud-Estuaire, s’ils ne sont pas aussi catastrophiques que ceux de la CARENE , sont plus élevés que dans les autres EPCI, notamment pour les femmes (Colon-Rectum, Poumon, VADS, Plèvre)
En effet les vents dominants sont Ouest , Sud-Ouest mais aussi Nord-Est . Les vents Nord-Est et Est-Nord-Est poussent les particules polluantes vers Pornichet et la Baule:
Il serait intéressant de retrouver les chiffres de Cancers et maladies cardio-vasculaires de Cap-Atlantique !
La page 15 de l’étude mentionnée ci-dessus indique que Cap-Atlantique est en 4eme position parmi l’ensemble des agglos (EPCI) de la Loire-Atlantique pour les cancers chez les femmes.
On notera qu’il n’y a aucun capteur de pollution de l’air, sur la Baule, que ce soit les classiques NO2, NOx, voire PM10 et aucun capteur de particules fines PM2.5 qui pénètrent profondément dans les poumons et les vaisseaux sanguins.
Pornichet a sur son territoire « périurbain » un capteur d’ozone (O3) , nommé « Gaspard ».
C’est intéressant car l’Ozone se forme par réaction entre les rayons ultraviolets du soleil et des polluants de type NO2 et sur les Composés Organiques Volatils et particules PM10 et PM2.5.
De juin à septembre 2020, il y a eu plusieurs dépassements du seuil recommandé par l’OMS de 100 µg/m3 pendant 8h .
Que La BAULE et PORNICHET soient équipées d’un capteur de pollution aux particules fines PM2.5 et de COV serait cohérent avec leur stratégie de villes où il fait bon vivre !
et je suis certain que l’association Air Pays de la Loire sera heureuse de les compter comme membres adhérents.
Enfin que PORNICHETsoit bien comprise dans le périmètre d’analyse de l’ étude de Zone est un MUST ! En effet,
les vents dominants de l’Ouest – Sud Ouest peuvent apporter les effluves des moteurs de bateaux ( ceux en attente au large ou ceux du port)
et Par vents de Nord-Est ce sont les Composés Organiques Volatils et autres polluants Halogénés, Chlorés, souvent cancérogènes de la Zone industrielle de BRAIS (ex FAMAT) , Immaculée (ex ARQUUS) , voire de la station d’épuration, le crématorium, la chaufferie et la blanchisserie de l’hôpital de Saint-Nazaire qui peuvent atteindre Pornichet – La Baule
En prenant le formalisme d’une étude de zone, cela donne le schéma fonctionnel d’exposition :
comparant la pollution dans la CARENE pendant et après le confinement
et avec la région Pays-de_Loire.
La pollution NO2 dans la CARENE a baissé de -32% , alors qu’en Région c’est -47%.
Explication : le trafic routier a baissé un peu partout en région et dans la CARENE, mais des industries de Saint-Nazaire ont maintenu leurs activités polluantes. cela prouve -si besoin était- leur importante contribution !
La pollution SO2 a chuté consécutivement à la baisse d’activité de raffinage de Donges contributeur majeur dans l’agglomération pour ce polluant.
Les émissions de particules fines PM10 n’ont quasiment pas bougé. !
Les rapports annuels (cf-ci-dessous) avaient déjà montré la part prépondérante des industries dans ces émissions dangereuses pour la santé. De cette analyse, on peut même déduire que la part réelle des transports routiers est inférieure à celle attribuée en dans lesdits rapports ( 10%)(année 2016)
Cette différence vient probablement de la méthodologie de calcul des émissions, toutes les entreprises ne les déclarant pas.
On le voit dans les 8 missions du port citées dans ce plan stratégique (p12):
La prise en compte de la pollution de l’air semble plus « light ».
Page 48
est évoqué un objectif , non chiffré de réduction des envols de poussières, .. dans le cadre du Plan de Protection de l’Atmosphère porté par la DREAL
Si on lit bien : c’est la DREAL qui porte les actions !
Est évoqué le déplacement d’un système de suivi de l’empoussièrement de Montoir vers Saint-Nazaire pour suivre l’efficacité des mesures mises en œuvre pas les industriels .
Problème :
à Montoir, la station Bonne Fontainene traite ni les PM2.5 ni les PM10
Est-ce donc une station non gérée par Air-Pays de Loire mais par le Port ? La question a été posée à Air-PdL qui a rapidement répondu que ce système de mesure ne leur appartenait pas et était certainement possédé par le Port..
La vraie question :
Quelles actions concrètes ont été prévues puis menées par les industriels et le Port et quelles réductions d’émissions de poussières ont été réalisées ?
Pour mémoire le PPA de 2015 indique dans sa page 42
la page Action 09 ne chiffre pas la réduction d’émissions attendue.
Il consiste à faire une étude technico-économique par IDEA, à tester les solutions, et à les mettre en œuvre.
Qu’est-ce qui a été réellement fait ?
A creuser ..
2020-07-16 Message laissé sur le site du Port
Bonjour Monsieur/Madame,dans votre plan stratégique 2015-2020 est mentionné le déplacement de capteurs de poussières (particules) de Montoir de Bretagne vers Saint-Nazaire (ville-port). Je souhaiterais savoir si cela a été fait,
et plus précisément quelles sont les mesures de particules qui sont effectuées. Sont-ce les PM10, PM2.5 ?Les résultats des analyses sont ils publiés ? Enfin, lors de l'incendie de GDE, le nuage de fumée s'est orienté vers la Loire.Quelles ont été les mesures de vos capteurs cette soirée de mai.Je vous remercie d'avance du temps que vous prendrez pour répondre à mes interrogationsRespectueusement
1) La synthèse commence avec la litanie d’une « faible culture du risque industriel » qui serait moins développée à Rouen que dans d’autres secteurs de Seine Maritime.
Souvent l’État cache ses faiblesses dans le contrôle du respect de la réglementation par les industriels et la gestion de crise, en disant que le risque zéro n’existe pas et que c’est la faute à la population qui n’aurait pas « la culture du risque » ou aux manques de moyens d’alerte (sirènes, SMS cell broadcast, etc..).
Ne nous trompons pas, le bon sens, y compris économique, voudrait que les industriels œuvrent plus à la réduction de la probabilité de survenance des accidents et la réduction des effets s’ils surviennent ! , dès lors qu’ils veulent assumer leurs responsabilités.
2) une reconnaissance d’erreurs dans la gestion de l’évaluation des risques sanitaires , et notamment dans les prélèvements et analyses, pourtant essentiels pour une évaluation rapide des risques sanitaires à court, et long terme.
Les recos sur ce thème, notamment les 8 , 10 et 11:
Au delà de la clarification des responsabilités, indispensable pour le financement, il faudra mettre en place les moyens, – véhicules , outils , personnels spécialisés disponibles 24h/24, qui doivent être sur site dans l’heurequi suit la détection de l’accident.
Une telle force d’intervention devra être financée par les industriels qui ont des obligations dans ce domaine .
Une telle approche devrait être bien accueillie par les industriels puisqu’une mutualisation devrait permettre de les aider à respecter leurs obligations à moindre coût.
Ayant vécu récemment l’incendie Guy Dauphin Environnement, et considérant que le vent ne sera pas toujours favorable, une question s’impose :
A quand de tels moyens sur Saint-Nazaire ?
Le Grand Port Maritime de Nantes-Saint-Nazaire ne devrait-il pas dès maintenant mettre en place une équipe opérationnelle 24h/24 et une chaine d’analyses rapides, le tout sous l’égide d’Air Pays de Loire ?
En tout cas, le Grand Port Maritime , établissement public , affiche clairement son objectif de valorisation environnementale du territoire.
La page 52 indique qu’Atmo Normandie et les AASQA propose dans leur bilan de février 2020, de mettre en place des moyens mobiles équipés d’appareils de mesure de type PTR-MS , qui détecte simultanément, en temps réel, et quantifie les Composés Organiques Volatils dont certains sont cancérigènes.
Très adaptés à Saint-Nazaire au regard des nombreuses industries émettrices (TOTAL, CARGILL, AIRBUS, STX, ..).
Etude d’Atmo Normandie sur les analyseurs PTR-MS à Gonfreville
Cas par Cas
ESSOC
Rafraichissez dans 6 secondes Arrêtés préfectoraux 44 Dernier trouvé précédemment totalenergies-raffinage-france-levee-de-mise-en-demeure
Commentaires récents