Suite à la demande de l’association PROSIMAR, des analyses physico-chimiques ont été décidées à l’occasion du dragage : Avant, Pendant et Après les rejets devant les plages concernées de Pornichet
La photo AVANT.
Page extraite du rapport communiqué par la direction du port sur laquelle ont été ajoutées les valeurs mesurées à la Pointe de Chemoulin, influencée par la Loire et la zone industrielle portuaire.
Sur ce point de mesure, il faut savoir que les concentrations de Cadmium,Nickel et PCB153 y dépassent la médiane nationale.
Bonne nouvelle. Avant les rejets, les moules de nos plages sont moins polluées que celles de Chemoulin
On le voit dans les 8 missions du port citées dans ce plan stratégique (p12):
La prise en compte de la pollution de l’air semble plus « light ».
Page 48
est évoqué un objectif , non chiffré de réduction des envols de poussières, .. dans le cadre du Plan de Protection de l’Atmosphère porté par la DREAL
Si on lit bien : c’est la DREAL qui porte les actions !
Est évoqué le déplacement d’un système de suivi de l’empoussièrement de Montoir vers Saint-Nazaire pour suivre l’efficacité des mesures mises en œuvre pas les industriels .
Problème :
à Montoir, la station Bonne Fontainene traite ni les PM2.5 ni les PM10
Est-ce donc une station non gérée par Air-Pays de Loire mais par le Port ? La question a été posée à Air-PdL qui a rapidement répondu que ce système de mesure ne leur appartenait pas et était certainement possédé par le Port..
La vraie question :
Quelles actions concrètes ont été prévues puis menées par les industriels et le Port et quelles réductions d’émissions de poussières ont été réalisées ?
Pour mémoire le PPA de 2015 indique dans sa page 42
la page Action 09 ne chiffre pas la réduction d’émissions attendue.
Il consiste à faire une étude technico-économique par IDEA, à tester les solutions, et à les mettre en œuvre.
Qu’est-ce qui a été réellement fait ?
A creuser ..
2020-07-16 Message laissé sur le site du Port
Bonjour Monsieur/Madame,dans votre plan stratégique 2015-2020 est mentionné le déplacement de capteurs de poussières (particules) de Montoir de Bretagne vers Saint-Nazaire (ville-port). Je souhaiterais savoir si cela a été fait,
et plus précisément quelles sont les mesures de particules qui sont effectuées. Sont-ce les PM10, PM2.5 ?Les résultats des analyses sont ils publiés ? Enfin, lors de l'incendie de GDE, le nuage de fumée s'est orienté vers la Loire.Quelles ont été les mesures de vos capteurs cette soirée de mai.Je vous remercie d'avance du temps que vous prendrez pour répondre à mes interrogationsRespectueusement
1) La synthèse commence avec la litanie d’une « faible culture du risque industriel » qui serait moins développée à Rouen que dans d’autres secteurs de Seine Maritime.
Souvent l’État cache ses faiblesses dans le contrôle du respect de la réglementation par les industriels et la gestion de crise, en disant que le risque zéro n’existe pas et que c’est la faute à la population qui n’aurait pas « la culture du risque » ou aux manques de moyens d’alerte (sirènes, SMS cell broadcast, etc..).
Ne nous trompons pas, le bon sens, y compris économique, voudrait que les industriels œuvrent plus à la réduction de la probabilité de survenance des accidents et la réduction des effets s’ils surviennent ! , dès lors qu’ils veulent assumer leurs responsabilités.
2) une reconnaissance d’erreurs dans la gestion de l’évaluation des risques sanitaires , et notamment dans les prélèvements et analyses, pourtant essentiels pour une évaluation rapide des risques sanitaires à court, et long terme.
Les recos sur ce thème, notamment les 8 , 10 et 11:
Au delà de la clarification des responsabilités, indispensable pour le financement, il faudra mettre en place les moyens, – véhicules , outils , personnels spécialisés disponibles 24h/24, qui doivent être sur site dans l’heurequi suit la détection de l’accident.
Une telle force d’intervention devra être financée par les industriels qui ont des obligations dans ce domaine .
Une telle approche devrait être bien accueillie par les industriels puisqu’une mutualisation devrait permettre de les aider à respecter leurs obligations à moindre coût.
Ayant vécu récemment l’incendie Guy Dauphin Environnement, et considérant que le vent ne sera pas toujours favorable, une question s’impose :
A quand de tels moyens sur Saint-Nazaire ?
Le Grand Port Maritime de Nantes-Saint-Nazaire ne devrait-il pas dès maintenant mettre en place une équipe opérationnelle 24h/24 et une chaine d’analyses rapides, le tout sous l’égide d’Air Pays de Loire ?
En tout cas, le Grand Port Maritime , établissement public , affiche clairement son objectif de valorisation environnementale du territoire.
La page 52 indique qu’Atmo Normandie et les AASQA propose dans leur bilan de février 2020, de mettre en place des moyens mobiles équipés d’appareils de mesure de type PTR-MS , qui détecte simultanément, en temps réel, et quantifie les Composés Organiques Volatils dont certains sont cancérigènes.
Très adaptés à Saint-Nazaire au regard des nombreuses industries émettrices (TOTAL, CARGILL, AIRBUS, STX, ..).
Etude d’Atmo Normandie sur les analyseurs PTR-MS à Gonfreville
une étude de 56 pages qui donne des indications sur les particules fines émises à proximité du Ville-Port
Constats :
1) Des dépôts de particules issus de chargement/déchargement de blé et de tourteaux de tournesol (page 6)
Une vidéo du Groupe IDEA vante les capacités de son centre logistique installé le long du bassin de Penhoët, capable de stocker à plat 40000 tonnes de blé / tournesol , 10000t dans le silo à 12 cylindres et avec 170 000t en prestations in situ de CARGILL.
Le lecteur curieux pourra rechercher les « poussières » en suspension et les oiseaux dérangés dans leur digestion ;-).
Javascript doit être activé pour visualiser la Vidéo !
2) Durant la période de mesures, des fréquents dépassements du seuil d’informations – 1 fois tous les 4 jours – et même un franchissement du seuil d’alerte pour les particules fines PM2.5 et PM10 ( page 7)
Ces dépassements étaient corrélés à des épisodes de pollution, mais surtout avec les dépôts de particules issues de (dé-)chargements de bateaux.
Ce qui conduit Air_PdL à recommander la mise en place d’un suivi des PM2.5 et PM10
A noter la page 15 qui donne une liste impressionnante des sources potentielles de particules fines réalisée avec la DREAL :
Les effets sanitaires des particules fines
Leur rôle a été montré dans des atteintes fonctionnelles respiratoires , l’asthme, les décès pour cause cardio-vasculaire ou respiratoire. Certaines véhiculent des HAP (hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) dont certains sont cancérigènes.
Epidémies d’asthme associées à des (dé-)chargement de céréales, de soja.
Le rapport cite des études dont la 2eme mentionne des réductions d’émissions par l’emploi de certains filtres. A creuser !
Le rapport 2019 de l’Observatoire Régional de la Santé indique page 88 :
« une plus grande fréquence des hospitalisations en court séjour pour asthme parmi les enfants de 1-17 ans de la Carene , + 39 % par rapport à la moyenne nationale ».
2014 PROGRAMME ESCALES
Enjeux de santé au travail et cancers :
Les expositions à supprimer dans les métiers portuaires.
Une recherche-‐action sur le Grand Port Maritime de Nantes / Saint-‐Nazaire