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YARA – expertise – délai de 3 mois

Le 19 janvier 2022, plus d’un mois et demi après la visite d’une inspectrice, le Préfet ,
dans son  Arrêté 2022-ICPE-014 APC , accordait un délai de 3 mois pour qu’une expertise soit réalisée pour statuer sur le niveau de sécurité de certaines installations qui sont exploitées par YARA à des températures dépassant la valeur maximale admissible de 400° C.

Le rapport a-t-il été fourni dans les conditions prescrites ?

Trois mois durant lesquels, le risque d’accident était présent, pouvant impacter gravement, l’établissement, les employés , les sites industriels voisins dont ELENGY et ses milliards de mètres cubes de gaz et les habitants de la CARENE. 

Trois mois d’angoisse légitime pour la population quand on lit dans l’arrêté  qu’il y a des risques importants de perte de confinement et des fluides toxiques :

Le jour J + 3 mois est arrivé  !

Mr le Préfet va-t-il diffuser le rapport – qui doit  être “sans équivoque”, “d’une formulation claire”  !

Y-a-t-il eu mise en danger de façon certaine, probable  ?

Va-t-on rester dans un flou, dans une zone de risque inacceptable, jusqu’à ce que cela “pète” ?

PS. : un grand merci à l’Inspectrice de la DREAL qui a fait le job lors de sa visite du 02/12/2021.

 

Quand le vent va de YARA à la Camée

Ce matin, si on voulait sentir les poussières de YARA,
il suffisait d’aller à la Camée (vents de 150-160 degrés) : 

Données Infoclimat (vents) , Air Pays de la Loire (mesures)

Rappel la reco OMS  pour les PM2.5 ,
Moyenne annuelle  c’est 5 µg/m3
et pas plus de 3-4 journées par an à 15µg/m3

Source https://www.airpl.org/air-exterieur/reglementation

et en plus cela peut “péter” .. 
cf le non respect des températures limites des appareils vieillissants et dégradés
source arrêté préfectoral

Les petites poussières de YARA

YARA , est le 1er émetteur de poussières du département selon le Préfet.

Une double question me turlupine.

Dès au moins la publication d’un rapport de 2008, YARA et l’état, savent que 100% des poussières émises par la tour de prilling sont submicroniques ( < 1 millième de millimètre = 1µ) et que les vents dominants sont sud-ouest et nord-est.

Pourquoi a-t-on décidé de mesurer seulement les poussières PM2.5 – dites particules très fines- sur le site de la CAMEE situé plutôt vers le nord-nord-ouest de l’usine ?

Pourquoi n’a-t-on pas mis en place aussi un capteur de Particules Ultrafines (0,01 à 0,1 μm) ?

Pourquoi n’a-t-on pas mis le capteur dans la station BOSSENES ou AMPERE de Donges qui sont sous les vents dominants de sud-ouest ?

 

Le rapport de mesures de 2008 confirme que Bossènes est bien la station “dans le vent”

Une réponse possible :  YARA ne souhaitait sans doute pas obtenir un prix d’innovation dans le suivi et l’amélioration de la qualité de l’air.

En revanche, il a décroché le prix Pinocchio 2020

Nitrate d’Ammonium – Yara

Yara produit 1200 tonnes de nitrate d’ammonium par jour !!    En 3 jours on dépasse Beyrouth

On notera l’intervention de la DREAL qui précise que pour que cela explose, il faut un incendie “déclencheur” .

Il ne précise pas qu’il y a à côté ELENGY, filiale d’ENGIE, qui gère un terminal méthanier
capable de stocker plus 1 00 000 m3 de gaz naturel liquéfié GNL

De plus,  les pompiers – notamment ceux de Vendée – soulignent la dangerosité  de la proximité  gaz liquéfiés / nitrate d’ammonium et la présence d’acide.

 

 

Yara manipule de grandes quantités d’acide nitrique, qui – de plus, – est mal confiné si l’on regarde la mise en demeure de 2016.

Vu le covid-19, on peut craindre que les travaux ne soient pas encore achevés.

Voir aussi les pollution de l’air et de l’eau et les amendes ridicules associées aux mises en demeure :

YARA – Montoir de Bretagne

YARA – 2020 – le préfet chatouille YARA

suite de l’article de février 2020

YARA – Montoir de Bretagne

Quelques arrêtés ont été pris en juin :

2020-06-19_AP YARA_liquidation astreinte

2020-06-19_AP YARA_astreinte

dont une mise en demeure pour les poussières

2020-06-19_APMD Yara emissions poussieres

Après 17 ans de non-respect de l’arrêté de 2003, le préfet donne encore 12 mois

et pendant ce temps,
la santé des habitants de la région de Saint-Nazaire est perturbée …
par tous ces polluants … cf https://pollution.ott.fr/anses-air/

 

YARA – AMBES ( Gironde)

YARA n’est pas (encore) exemplaire !

Le fabricant d’engrais vient de recevoir – le 2 janvier 2020 – une mise en demeure émise par la préfète de Gironde pour des manquements dans les processus visant à éviter la prolifération des légionelles.

source : APMD 02 01 20.pdf

Plus intéressant, un arrêté  PC du 26-12-2019.pdf  à destination de YARA – AMBES des prescriptions complémentaires relatif à la gestion de situation incidentelles ou accidentelles impliquant des installations classées.

En clair, l’application de l’avis du 9 novembre 2017 qui prévoit que les sites SEVESO à risque doivent être capables d’identifier les substances dangereuses qui pourraient s’être échappées en cas d’incident.

C’est sans doute une conséquence de l’incendie de Lubrizol. le préfet44 avait imposé ce point mais Lubrizol n’avait pas préparé grand chose, vu que c’est Air-Pays de Loire qui a fait les analyses d’air avec les pompiers.

 

https://aida.ineris.fr/consultation_document/40191

 

L’arrêté pris fin décembre 2019 pour AMBES montre bien que des substances très dangereuses peuvent être émises (pas seulement NOx et NH3) .

Il serait intéressant de savoir si le POI de YARA Montoir-de-Bretagne a intégré de telles prescriptions et si elles sont déjà opérationnelles !?