Silos et installations de stockage, en vrac, de céréales, grains, produits alimentaires ou tout produit organique dégageant des poussières inflammables, y compris les stockages sous tente ou structure gonflable, à l’exception des installations relevant par ailleurs de la rubrique 1532.
Broyage, concassage, criblage, déchiquetage, ensachage, pulvérisation, trituration, granulation, nettoyage, tamisage, blutage, mélange, épluchage, décortication ou séchage par contact direct avec les gaz de combustion des substances végétales et de tous produits organiques naturels,
Installation de transit, regroupement, tri ou préparation en vue de réutilisation de déchets non dangereux de papiers/cartons, plastiques, caoutchouc, textiles, bois à l’exclusion des activités visées aux rubriques 2710, 2711 et 2719
Installation de traitement de déchets non dangereux, à l’exclusion des installations visées aux rubriques 2515, 2711, 2713, 2714, 2716,2720,2760,2771,2780,2781,2782,2794, 2795 et 2971 .
Y a t il un lien avec l’arrêté récent qui annulait un permis de construire de SILOS DE L’ATLANTIQUE , société implantée Zone de Cadréan, fermée fin 2021, ? .. on peut le penser.
Sont-ce ces céréales importées ? du soja ? du tournesol ? au profit de CARGILL ?
… on ne sait pas, mais c’est probable
Y a t il des poussières inflammables .. OUI très probablement au vu de la classification
Est-il prévu de mesurer les émissions de poussières canalisées ? RIEN de spécifié Est-il prévu un Plan de surveillance Environnementale
2022-12-14 APC 441 UNION INVIVO silos phosphine
sans doute pour régulariser des choses suite à l’inspection récente du 19/10 inspection N2-2022-1103
qui confirmait la présence de 2 containers de 1000 l d’insecticide
et ne mentionnait pas de mesures de poussières canalisées ou environnementales mais ne semblait pas avoir identifié beaucoup d’anomalies. A noter , point n°7, cependant l’absence de mesures de poussières canalisées qui auraient du être faites en sus des mesures dans l’environnement proches qui ont été faites !
Côté produit dangereux , la PHOSPHINE est clairement utilisée , citée .
Elle est H330 .. Mortel par inhalation. On n’en parlait pas le rapport d’inspection .. ni dans le tableau BURGEAP du COS de juillet 2022
L’Anses impose des consignes lors de l’utilisation de produits à base de Phosphine, notamment un périmètre de sécurité, des mesures et une concentration limite à proximité
La question Mystère est donc .. POURQUOI cet arrêté !!
est-ce à cause de la Phosphine ? autre chose ?
au Grand Port , à IDEA Groupe , à MAN Diesel & Turbo ?
Sur le site du GPMNSN, la page https://www.nantes.port.fr/fr/le-port-pour-les-pros/acceder-au-port nous indique via une carte : MAN Diesel.Mais dans le grand plan 2020 du port , ce site est numéroté 615 et affecté (légende en haut à droite) à IDEA Groupe.Il me semble avoir lu qu’IDEA avait acheté le terrain et construit le bâtiment en 2008, mais je ne retrouve pas la source.
Interrogé, le GPMNSN a indiqué que IDEA Groupe et MAN Energy Solutions disposent d’Autorisations d’Occupations Temporaires (AOT).
2) Quel est le n° SIRET, le code NAF de ce site ?
Quand on recherche sur societe.com les sociétés de Loire-Atlantique dont le nom contient IDEA
on ne trouve aucune société IDEA qui soit implantée avenue de Chatonay à Saint-Nazaire.
Le site d’IDEA affiche une « Plateforme logistique de pièces et moteurs de Saint-Nazaire (QPE) « .
Mais quand on recherche « QPE » ou « Chatonay » dans la fonction « recherche », on trouve bien Plateforme logistique de pièces et moteurs de Saint-Nazaire (QPE) mais avec un lien qui ne pointe sur rien car il y a « erreur 404 » !
La recherche sur Infogreffe d’un établissement « IDEA » sur Saint-Nazaire ne donne rien avenue de Chatonay que ce soit pour « IDEA Logistique » ou « IDEA Groupe ».
Même le sous-préfet y perd son latin, puisqu’il publie un arrêté de mise en demeure 2022 10 25 APMD IDEA à Saint-Nazaire en indiquant IDEA – Montoir de Bretagne
3) Géorisques . Quel régime ?
En date du 09/10/2022, sur le site officiel, IDEA Chatonay apparait à Saint-Nazaire mais sans n° de SIRET, avec un « état d’activité » « non renseigné » et dans la catégorie « Autres régimes » !
Ce qui est curieux puisque ce « régime » n’est pas listé dans la liste des possibles : Déclaration (D), Déclaration avec Contrôle périodique (DC), Enregistrement (E) , Autorisation (A) :
Maj 26/10/2022 : Sans doute, à l’occasion de la mise en demeure du 25/10/2022, le régime sur le site Géoriques à changé et est devenu : « Enregistrement ».
4) Inspection du 9/9/2022
En introduction, le rapport d’inspection indique qu’il s’agirait d’un établissement d’IDEA Logistique sous le régime déclaration avec contrôle (DC) et non Seveso.
En lisant le rapport d’inspection, on constate
qu’il n’y a très probablement jamais eu de contrôle sur le régime ICPE de cet établissement
et qu’au titre
des activités de peinture, l’établissement aurait dû procéder à un Enregistrement (rubrique 2940)
des activités utilisant des Solvants (environ 30 tonnes) aurait dû être Déclaration (rubrique 1978)
des activité de dégraissage (>1000 l) aurait dû être en Déclaration avec Contrôles (rubrique 2564)
des stockages de produits dangereux aurait dû être en Déclaration avec Contrôles (rubrique 4331) au regard des quantités importantes de produits de peinture stockés pour les Chantiers (>= 50 tonnes)
des rubriques 1436, 1510, 1532 correspondant à des substances inflammables, combustibles, l’établissement doit étayer ses affirmations comme quoi il ne serait pas soumis à classement.
On constate que le site pourrait être classé SEVESO car il présente un grand nombre de substances dangereuses. L’établissement doit préciser ce point en effectuant des analyses complémentaires quant au cumul seuil bas et cumul haut article R.511.11
En synthèse : le « autres régimes » de Géorisques s’avère est un « multi-régimes » avec au moins un Enregistrement (E) et plusieurs Déclarations avec Contrôle (DC) qui n’ont pas été déclarés par l’industriel alors que le respect de la réglementation relève de la responsabilité de l’exploitant !
5) Inspection du 9/9/2022 – émissions de polluants de la cabine de peinture
Au vu des 29 tonnes de solvants de 2019, la valeur limite de COV non méthaniques est de 110mg/m3 pour la phase de dégraissage.
Or le rapport de 2022 indique un dépassement avec 149mg/m3 , soit un dépassement de 35%.
De plus, aucune mesure de poussières n’a été présentée.
Concernant les produits détenus , l’exploitant devra transmettre la liste de l’ensemble des références avec leurs mentions de Danger et l’éventuelle présence de produits dangereux ( C.M.R.).
Les Plans de Gestion de Solvants (PGS) présentent des incohérences qui devront être levées tant dans les chiffres donnés que dans le calcul des émissions diffuses.
Le PGS de 2019 comportait un produit suspecté de causer le cancer : l’AMERLOCK 2/400 résine.
Manque d’informations sur les produits « SOLFRO » très utilisés (+ de 23000 kg).
6) Inspection du 9/9/2022 – bassin de rétention
Manifestement les quantités de produits stockés liquides sont supérieures aux rétentions existantes.
7) Interrogations
Confier à IDEA, sur une parcelle connexe et ouverte sur ses deux grands clients, ne permet-il pas aux Chantiers et à MAN de réduire leurs volumes – tant en activité, stockages, émissions, risques, etc .. et de passer sous des seuils qui les feraient mettre encore plus en visibilité ? Cette « sous-traitance » de proximité leur permet-elle de ne pas être classés Seveso ?
A l’occasion des 3 ans de l’accident de LUBRIZOL et de son sous-traitant tout proche « Normandie Logistique » , et de la journée « résilience du 13 octobre » , ne voit-on pas là une situation analogue ?
Enfin, on ne peut que s’interroger sur l’insuffisance des moyens accordés à la DREAL pour réaliser des inspections de qualité plus souvent et sur l’ensemble des entreprises à risque du bassin nazairien.
A tout le moins, l’étude de zone a allumé des projecteurs sur des pratiques dangereuses pour la santé des populations et l’environnement. Une présentation de ce « cas d’école » lors d’un Comité d’Orientation Stratégique par la DREAL serait certainement très intéressante.
Le centre Léon BERARD à Lyon vient de publier les résultats de son étude XENAIR.
Cinq polluants augmentent le risque de cancer du sein … le gagnant est le PCB153 que l’on trouve ( avec le Cadmium et le Nickel) dans des quantités supérieures à la médiane nationale dans les eaux analysées à la Pointe de Chemoulin !
cinq polluants sont mis en cause dans l’augmentation du risque de la maladie. Le NO2 ou dioxyde d’azote, principalement émis par le trafic routier, augmente le risque de cancer du sein d’environ 9 % chez les femmes les plus exposées aux polluants. Même constat concernant les particules (PM10) et les particules fines (PM2.5), issues du chauffage au bois, des carburants routiers et des secteurs des chantiers et de l’industrie manufacturière, avec respectivement +8 % et +13 % de risque.
Lebenzo[a]pyrène (BaP), trouvé dans le goudron de houille, les fumées de combustion du bois et de végétaux, la fumée de cigarette, les vapeurs des pots d’échappement ou les viandes grillées (au barbecue notamment), accroît, quant à lui, le risque de tumeur d’environ 15 %. Enfin, cinquième et dernier mis en cause, le polychlorobiphényles (PCB153), provenant des combustions industrielles, atteint le pourcentage le plus élevé avec environ +19 % de risque. Un danger quotidien qui perdure, et ce malgré la baisse continue et globale de l’exposition à ces polluants entre 1990 et 2011.
Depuis un signalement de mars 2021 porté à la connaissance de la DREAL par une association locale, la police de l’environnement procède à des inspections des certaines entreprises de la zone d’activité de Brais.
Vu le nombre d’arrêtés préfectoraux, d’inspections, constatant des « écarts » avec la réglementation,
on peut dire qu’il était temps
on peut regretter qu’il n’y ait pas de sanction pécuniaire à la hauteur des enjeux sanitaires
on peut craindre que les pollutions silencieuses aient atteint les communes de Pornichet et la Baule (par vents de Nord-Est ) et Saint-Nazaire- Immaculée (par vents d’Ouest)
enfin on se demande si la DREAL dispose des effectifs dédiés et en quantité suffisante pour la CARENE au regard des nombreuses industries à risques !
Le 4 mars 2021 , le sous-préfet de Saint-Nazaire a pris un arrêté concernant la société SUEZ RV OSIS Ouest, sise au 9 rue Denis Papin car cette société ne dispose pas de l’autorisation requise pour l’activité de transit et de regroupement de déchets hydrocarburés.
Le risque d’explosion du ciel gazeux dans une cuve de stockage existe selon le sous-préfet.
Au vu de l’état de la cuve on peut penser que l’activité existe sans autorisation depuis un certain temps !
On est cependant étonné que l’arrêté donne 3 mois à la société pour décider si elle arrête son activité ou non, 6 mois si elle l’arrête et 9 mois pour déposer un dossier si elle souhaite s’orienter vers une demande d’autorisation.
Un avocat breton disait : « C’est comme si vous étiez contrôlé sur l’autoroute sans permis de conduire et qu’au lieu de vous sanctionner, on vous demandait de passer le permis dans un an ».
fin Mars 2021 : l’entreprise CAR CASSE émet d’importantes fumées noires . Après enquête, un employé utilisait un tractopelle à l’échappement défaillant selon le responsable !
M.à J. : 7 mars 2023 : un arrêté préfectoral autorise CARCASSE à être officiellement (et non plus illicitement ?) un centre de dépollution de Véhicules Hors d’Usage (VHU).
La sociétéESPACE, sous-traitant d’AIRBUS utilise des produits anti-corrosion à base de Chrome Hexavalent (cancérigène reconnu) théoriquement interdits sauf dérogation. De facto elle relâche dans l’atmosphère des poussières contenant de nombreuses particules métalliques dangereuses ainsi que des Composés organiques Volatils (COV) comme le Toluène, le n-hexane et le cyclohexane.
L’examen du site REACH de la Commission européenne indique que la société a déposé 2 demandes de dérogation :Problème : il semble qu’au vu de la composition des produits qui y seraient utilisés, comme l’Alodine 1200 et l’Alodine 1132 et qui contiennent du trioxyde de chrome et du dichromium tris(chromate) , ce n’est pas deux mais quatre demandes qui auraient du être faites.
A ce jour, la DREAL a demandé des mesures sur les émissions en 2021, mais n’a pas encore réagi sur le non-respect de la réglementation européenne REACH.
Ouest Coating
Il y a quelques années cette société, spécialisée dans le traitement de surfaces métalliques s’était faite remarquée par le bruit causé par ses activités.
Au vu de certaines mesures d’émissions de particules métalliques, des cabines de projection thermique relâcheraient 45 kg de chrome par an ! D’autres mesures donnent 250 fois moins !!.
Manifestement, là aussi , des investigations approfondies sur les pollutions émises sont à poursuivre.
SIMRA 22 juin 2022
On découvre dans un arrêté préfectoral que cette société qui avait annoncé la cessation de son activité rue de Fondeline à Saint-Nazaire, les avait en fait transférées dans les locaux de FAMAT dans la zone de Brais. En catimini, sans rien dire, sans autorisation !!
et que des délais lui sont généreusement accordés
On ne peut que s’étonner de l’absence de sanction, de pénalité financière alors que les activités de SIMRA sont également émettrices de nombreux polluants dangereux (métaux, composés organiques volatils) .
En catimini, sans information du public, des communes voisines !
Il faut dire que l’entreprise stocke sans autorisation environ 10 tonnes de produits très dangereux, à base d’acide fluorhydrique, d’acide nitrique, ou d’acide phosphorique.
Ces produits servant au décapage des métaux avant / après le soudage peuvent avoir des impacts sur l’environnement (émissions dans les airs, et dans les eaux).
Qui plus est, le site ne dispose pas des moyens appropriés en cas d’incendie.
C’est d’autant plus grave que le site est à 50m de SIKKENS, entreprise de distribution de peintures !
La seule bonne nouvelle : moins de 10 jours après l’inspection, l’arrêté préfectoral prescrit le déstockage avant le 3 septembre. Pour une fois il n’y a pas un délai de plusieurs mois pour régulariser. Mais là encore aucune sanction pour non respect de la réglementation, avec mise en danger d’autrui.
Le rapport d’inspection ne mentionne pas pourquoi ou plutôt pour qui, WELDX stocke-t-il ces tonnes de pâtes de décapage dangereuses.
Au vu d’un rapport d’inspection de 2004 on peut penser qu’il s’agit de FAMAT, situé à moins de 300m.
FAMAT est connu pour des pollutions (anciennes mais persistantes) des eaux souterraines et sans doute de l’air par des produits chlorés comme le trichloréthylène.
En effet, dans ce rapport il est mentionné des activités de décapage de métaux en acier inox et l’usage et stockage en petite quantité de ces dangereux acides :
Nous laisserons la DREAL poursuivre ses investigations et déterminer si cette entreprise a confié à WELDX le stockage de ces produits dangereux pour ne pas avoir à les déclarer elle-même, ce qui aurait sans doute attribuer le label « Seveso » à FAMAT et donc attirer l’attention de la DREAL..
=> il y a urgence à ce que la DREAL renforce ses contrôles pour
que cette zone ne devienne pas une zone de non-droit environnemental,
que les industriels commencent à penser qu’il y a une réglementation
que les populations avoisinantes de Saint-Nazaire, Pornichet, La Baule ne soient pas soumises aux pratiques et de pollutions dangereuses de quelques entreprises peu respectueuses de la réglementation !
Maj .. fin 2022 et 2023 ..
les inspections continuent (Merci à la DREAL)..
et on découvre toujours l’irrespect de la réglementation !
Chantiers de l’Atlantique Inspection du 25 novembre 2022.
La situation administrative n’est pas à jour : le nom de STX est toujours utilisé. Beaucoup plus grave, la présence « surprise » d’une substance cancérigène dans des produits utilisés jusqu’en 2021, malgré la promesse de ne pas en utiliser !!
Constats :Le plan de gestion de solvants (PGS) 2021 du site a été transmis à l’inspection des installations classées par courrier du 30/03/2022. Dans ce document, l’exploitant s’est engagé en l’absence d’utilisation de substances annexes XIV et XVII REACH, de substances visées aux annexes III et IV de l’arrêté du 2 février 1998 et de COV à mentions de danger spécifiques (CMR). Pour vérifier ce point, l’inspectrice a eu accès au tableau des produits du site de Brais, issu de l’outil informatique également utilisé sur le site principal des Chantiers de l’Atlantique. A noter qu’un point a été fait sur ce même sujet lors de l’inspection du site principal du 10/11/2022. Il y avait été identifié l’éthylènediamine, substance candidate ; celle-ci n’est pas identifiée sur le site de Brais. Six produits contenant trois substances visées par l’annexe IV de l’arrêté du 2 février 1998 ont également été identifiés sur le site principal. Sur le site de Brais, une seule de ces références apparaît dans le tableau de suivi, mais elle a été substituée depuis fin 2021. Le tableau précité identifie également les substances CMR ; plusieurs références ont des mentions de danger associées, mais ces produits n’ont pas été utilisés cette année ou déjà été substitués. Etant identifiés en tant que CMR, l’exploitant a indiqué qu’ils ne seront pas ré-introduits sur le site.
Brais décapageInspection 16 décembre 2022 – Situation irrégulière
Constats :Au cours de la visite d’inspection du site BRAIS DECAPAGE du 16/12/22, il a été constaté que l’exploitant exerce une activité de traitement de surfaces relevant de la rubrique 2565 de la nomenclature des installations classées sans que cette activité n’ait fait l’objet d’un enregistrement préalable, le volume des bains de traitement étant de 5459 litres pour un seuil d’enregistrement à 1500 litres. Cette activité doit donc être régularisée par le dépôt d’un dossier d’enregistrement (et respecter les prescriptions de l’arrêté ministériel du 09/04/19) ou arrêtée (dans ce cas, il conviendra de respecter les prescriptions du Code de l’Environnement relatives à la cessation d’activité d’installations classées soumises à enregistrement). Par ailleurs, un doute subsiste quant à l’éventuel classement de l’activité de sablage au titre de la rubrique2575delanomenclature.Eneffet,àl’issuedelavisite,l’exploitantatransmisà l’inspection des installations classées le certificat de conformité du type de compresseur sur remorque qu’il utilise pour les cessions de sablage. Celui-ci fait état d’une puissance < à 350 kW donc il est potentiellement classé au titre de la rubrique 2575 (seuil de déclaration à partir de 20 kW). Il est donc attendu que l’exploitant se positionne par rapport au classement de son site au titre de la rubrique 2575 et, si le classement est avéré, par rapport aux prescriptions de l’arrêté ministériel du 30/06/97.
Ouest Sablage Mise en demeure du 22 février 2023 Situation irrégulière
Situation irrégulière alors qu’il y a traitement de surfaces avec des produits dangereux cf Inspection
Lydal défauts dans la situation administrative
L’inspection de 2023 constate de nouveau des irrégularités dans la situation administrative malgré des avertissements donnés en 2019.
Observations:L’exploitantdoitdéposerdanslesmeilleursdélaisundossierdeporterà connaissance du préfet pour régularisation des nouvelles activités faisant intervenir des matières plastiques, avec l’ensemble des éléments d’appréciation nécessaires, et dans lequel il doit statuer surla situation administrative des installations vis-à-visdes rubriquesn°2661 et 2662 de la nomenclature des ICPE, en considérant les hausses d’activités projetées et les capacités maximales journalières d’activité.
Type de suites proposées :Avec suites Proposition de suites :Mise en demeure, respect de prescription
Le rapport de l’inspection réalisée le 11 mars par la DREAL suite à » l’incident électrique » (coup de pelleteuse là où il ne fallait pas) du 8 mars dans la raffinerie de Donges a été enfin publié sur Géorisques , trois mois après.
On y découvre que la 2eme raffinerie de France ne disposait pas de groupes électrogènes pour garantir le fonctionnement de sa « salle de contrôle BPN contenant le cœur du système » en cas d’incident/panne/coupure électrique !
Ce n’est pourtant pas le carburant qui manquerait sur place pour le faire fonctionner !
Lors de la coupure électrique accidentelle, les batteries n’ont tenu qu’environ 3 heures et les trois salles de contrôles sont tombées dans le « noir » vers 15h.
Privé de remontée d’information, des rondes ont été organisées pour surveiller des points particuliers. Des « balises de détection » ont « été mises en place pour pallier l’absence de fonctionnement de certains détecteurs de gaz ».
Peut-on réellement imaginer piloter une raffinerie dans le noir ? Heureusement qu’elle était à l’arrêt !
Imaginons une seconde qu’elle ne soit pas « en grand arrêt » et qu’un incendie comme celui qui s’est déclaré le 28 mai 2022 se produise alors que les centres de contrôles n’ont plus les alarmes et les remontées d’information des unités techniques et qu’ils n’ont pas non plus la totalité des moyens d’action habituels. A quelle catastrophe, aurions-nous été confrontés ?!
Heureusement, un groupe électrogène lié à des travaux a pu être réquisitionné pour rétablir dans la soirée l’alimentation électrique d’une salle.
Revenons à la question première. Pourquoi les salles de contrôles ne disposaient pas de dispositifs de secours électriques à la hauteur des risques?
Imagine-t-on un hôpital sans groupe électrogène pour ses salles d’opération ?
Le bon sens voudrait qu’il en soit de même pour le cœur du système de pilotage d’une raffinerie.
L’article 9.4.2 de l’arrêté préfectoral traite des moyens de secours électriques en cas de perte électrique selon la page 4 du rapport d’inspection. L’industriel doit mettre en œuvre des mesures de maîtrise de risques (MMR) ayant une « cinétique de mise en œuvre en adéquation avec celle des événements à maitriser »…..
Une lecture attentive de l’arrêté ne nous a pas permis de trouver la MMR relative à la continuité de service des salles de contrôles. Peut-être a-t-elle été classée « Informations sensibles – Non communicable au public » comme de nombreuses études de danger (EDD)?
La page 12 du rapport d’inspection n’est pas très claire sur ce sujet.
Pour la crédibilité des études de dangers et de la réelle prise en compte des risques, il importe que l’Industriel et la DREAL précisent ce qui était formellement prévu, et si rien n’était prévu face au risque de perte prolongée de l’alimentation des salles de contrôle, des explications devraient être données.
Quoi qu’il en soit des mesures correctives immédiates devraient être imposées.
Trois mois après… Qu’est ce qu’on attend .. ? les coupures de courant probables de cet hiver ?
Maj 02/07/2022 ; Lors du Dialogue Riverain : selon des sources présentes, Total aurait dit
« je préfère acheter une éolienne plutôt qu’un groupe électrogène » !