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Gestion des risques liés aux installations classées pour la protection de l’environnement dans le domaine industriel

Rapport de la cour des comptes  :

https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2024-01/20240201-S2023-1508-ICPE-industrielles.pdf

RECOMMANDATIONS

n° 1. (DGPR, 2025) : Au terme de vingt années de mise en œuvre, établir un bilan des protections prévues par les plans de prévention des risques technologiques (PPRT) et proroger leur durée d’application ainsi que celle des dispositifs d’aides correspondants.

n° 2. (DGPR, 2024) : Définir et faire connaître les dispositifs d’accompagnement des collectivités qui n’ont pas les moyens d’expertise et les capacités de financement suffisantes pour assurer la protection des bâtiments publics exposés en zone de danger au vu des plans de prévention des risques technologiques (PPRT).

n° 3. (DGPR, 2025) : Prévoir des mesures de protection foncière et de travaux pour les « zones d’effets létaux » liées à des ouvrages d’infrastructures de transport de marchandises dangereuses.

n° 4. (DGPR, 2025) : Au sein de l’inspection des installations classées, répondre aux besoins spécifiques d’expertise, notamment sur les risques pharmaceutiques et biologiques.

n° 5. (SG MTECT, DGPR, DB, 2024) : Poursuivre le renforcement des moyens de l’inspection des installations classées nécessaires à l’accomplissement de ses différentes missions.

 n° 6. (DGPR, 2025) : Identifier dans la base Géorisques les suites données aux mises en demeure et aux sanctions, et en faciliter l’accès aux citoyens.

n° 7. (DGPR, 2025) : Proposer au Parlement la modification de l’article L. 125-2-1 du code de l’environnement afin de généraliser la mise en place, pour les ouvrages d’infrastructures de transport des marchandises dangereuses, de commissions consultatives analogues aux commissions de suivi de site des ICPE

Réponse de la DGPR ( Ministère) :

Gestion des risques liés aux installations classées pour la protection de l’environnement dans le domaine industriel,

Mesures Physicochimiques

Suite à la demande de l’association PROSIMAR, des analyses physico-chimiques ont été décidées à l’occasion du dragage : Avant, Pendant et Après les rejets devant les plages concernées de Pornichet
La photo AVANT.
Page extraite du rapport communiqué par la direction du port sur laquelle ont été ajoutées les valeurs mesurées à la Pointe de Chemoulin, influencée  par la Loire et la zone industrielle portuaire.
Sur ce point de mesure, il faut savoir que les concentrations de Cadmium,Nickel et PCB153 y dépassent la médiane nationale.
 
Bonne nouvelle. Avant les rejets, les moules de nos plages sont moins polluées que celles de Chemoulin

Encore un industriel irrespectueux de l’environnement

Au gré des inspections réalisées par la DREAL (MERCI à elle), on découvre les pratiques honteuses de certains industriels du bassin nazairien.
Après TOTALEnergies qui s’est fait épingler pour ses tuyauteries mal entretenues et ses pollutions des eaux, c’est le tour de la Société Nazairienne de Mécanique, 87 rue Henri Gautier à Montoir-de-Bretagne,  de faire honte à l’industrie française.
Le rapport d’inspection du 17/10/2023 qui vient d’être publié sur géorisques mentionne 7 points de contrôle qui exposent un irrespect des procédures et de l’environnement.

Soumis au régime de la déclaration, au regard de la puissance cumulée des machines installées, il est constaté que l’exploitant n’a pas informé la préfecture des modifications réalisées et n’a pas non plus transmis les rapports de contrôles périodiques depuis 2004.
L’exploitant a précisé qu’il recherche un repreneur, auquel cas, il devra réaliser une mise en sécurité et une réhabilitation des terrains.
Au vu des constats suivants, les dégradations environnementales risquent d’être nombreuses.

  • le sol n’est pas entièrement équipé pour recueillir les eaux de lavage et les matières répandues accidentellement . Des caniveaux permettant de recueillir le surplus d’huile sont bouchés.
  • la fosse maçonnée de rétention des huiles est en mauvais état de propreté et il y a un doute sur  son étanchéité.
  • le sol est jonché de copeaux d’usinage et recouvert d’une pellicule glissante d’huile
  • Les eaux pluviales sont récupérées en même temps que les huiles, dans un réseau débouchant vers l’extérieur qui peut suggérer la vidange vers le milieu naturel !
  • une benne à déchets déborde de copeaux métalliques qui, sous l’effet du vent, se retrouvent au sol ou dans le marias situé à proximité !!

Pourquoi des industriels ne respectent pas l’environnement et de facto la santé des employés et des habitants ? Honte à eux !

Il était clair que les activités métalliques des petites comme des grandes industries (Chantiers, Airbus,..) émettaient dans l’air moult particules fines et ultrafines (PUF), fumées de soudage,  et moult métaux dont le chrome VI (peinture aéronautique et soudure inox) et qu’il était impératif de mesurer sérieusement dans l’air respiré les concentrations de PM2.5, PUF et de métaux lourds. A ce jour, les propositions préfectorales sont encore insuffisantes.

Au vu de la présence d’arsenic dans l’eau de puits privés de Méan Penhoet,
au vu de la présence -prouvée par les quelques documents communiqués par l’étude de zone, (cf https://pollution.ott.fr/carte-sols-et-eaux/)- dans les sols de métaux lourds et d’hydrocarbures  il s’avère que la pollution des sols et eaux souterraines est aussi un vrai sujet, et qu’elle ne doit pas être écartée comme l’a pourtant fait le prestataire de la DREAL dans l’étude de zone.
Manifestement les services municipaux disposent d’informations sur ces pollutions de sols, qui se diffusent via les eaux souterraines un peu partout et peuvent remonter via les puits et la végétation (arbres fruitiers et arrosage potagers) chez tout un chacun.

Il est grand temps que la
transparence évoquée devienne réalité
et que les entreprises Nazairiennes entament réellement une transition XXL non  seulement énergétique mais écologique et sociale, respectueuse de la population et de l’environnement.

Que les grandes montrent l’exemple ! Il y va de leur responsabilité sociétale.

en sus du Chrome VI, de l’Arsenic à Méan-Penhoët et à Montoir de Bretagne

Merci à Presse Océan , Première page et page 8

De l’arsenic dans des puits privés de Méan Penhoët
10 fois plus qu’autorisé dans l’eau potable… inutilisable
Quelle est l’étendue de cette pollution ? qui savait ?
Quelle origine ?
Peut-on dépolluer ?

et à Montoir de Bretagne ?

Dans deux puits, on trouve aussi de l’Arsenic, au delà du seuil de potabilité, mais aussi de l’Aluminium,  Manganèse, du Nickel et du Plomb !

2024 ..  Suite à nos demandes l’ARS a réalisé des mesures dans 27 puits.

Les analyses donnent des chiffres moins alarmants avec cependant 5 puits qui dépassent le seuil de 10µg/litre pour l’arsenic.

Il convient aussi de considérer que les mesures ont été faites en saison « humide » , après des pluies abondantes qui ont probablement diluer les concentrations de métaux lourds. Des mesures en ‘basses eaux » sont prévues en septembre.

Carte interactive Méan puits dépassements métaux
carte ARS enrichie des infos relatives aux analyses en dépassement de seuils

Station d’épuration des écossièrnes – STEP Ouest

Cette discrète installation dont les effluves arrivent sur Pornichet par vent de Nord-Est a été inspectée en avril dernier et le rapport d’inspection vient d’être publié sur Géorisques.

Selon l’inspecteur, le suivi des émissions des cheminées serait bien fait.
C’est vrai qu’il en existe, cependant la précision/rigueur des tableaux excel qui ont été partagés dans le cadre de l’étude de zone, permet de penser que des progrès restent à faire.

=> Le mieux serait que les résultats des mesures soient publiées sur le site de la CARENE .. Transparence, clarté ,

Cependant il a été constaté que les vitesses d’éjection des gaz des cheminées n’étaient pas conformes à la réglementation :

Constats :
Le dernier contrôle (Ginger, 27/01/23) des rejets atmosphériques est consulté : les rejets sont
conformes (respect des VLE), hormis les vitesses d’éjection de la chaudière (2,7 m/s) et des 2
turbines (12,7 m/s et 10,8 m/s) qui sont insuffisantes.
Selon l’arrêté ministériel « 2910 A » du 03/08/18 (article 22):
– Pour les turbines, la vitesse d’éjection des gaz de combustion H en marche continue maximale I
est au moins égale à 15 m/s (car P<2MW)
– Pour la chaudière, la vitesse d’éjection des gaz de combustion en marche nominale est au moins
égale à 5 m/s.

Or c’est très important pour réduire les concentrations de polluants dans l’air respiré.
Plus la vitesse d’éjection est élevée, plus les polluants iront en hauteur
et plus grande sera la dispersion !

Par vents d’Ouest, Sud-Ouest,  les polluants mal dispersés vont s’ajouter à ceux émis par le crématorium dont la cheminée apparait trop petite au regard des arbres qui l’entourent ! et dont les émissions « stagnantes » pourraient avoir des impacts sanitaires sur les populations avoisinantes.
voir l’article crematorium-de-saint-nazaire