Merci d’avance à toute personne qui pourra me communiquer des informations sur la disparition d’un « merlon », avenue de la Forme JOUBERT, près du bâtiment PSI (« Pole Sud Intégré ») des Chantiers de l’Atlantique.
Pour situer le lieu :
Photos de l’endroit le 3 mai 2025 :
Attention, si vous le retrouvez, n’y touchez pas,
il est dangereux !
1200M3 ISDD
il est jeune -environ 3ans-
26-02-202318-07-202305-09-2023
Fin 2023, il a fait l’objet d’une inspection par les services compétents qui prévoient un contrôle annuel : J’ai écrit à la DREAL le 3/5/2025 ; A ce jour pas de réponse sur ce qui s’est passé et où pourrait être le Merlon.
Les services municipaux (urbanisme) n’ont aucune trace d’un quelconque dossier le concernant.
Aucun arrêté préfectoral, Aucune inspection DREAL n’évoque des travaux sur ce merlon dangereux.
Si vous avez des infos sur les conditions de son enlèvement, et sur sa localisation actuelle, pollution@ott.fr , MERCI
Saint-Nazaire veut devenir une ville-jardin mais pour l’instant elle n’a pas l’air propre !
Crédits : Saintnazairenews du 09/01/2025
Dans ce blog, j’ai malheureusement démontré plusieurs fois que l’air respiré est loin d’être propre.
Le maire de Saint-Nazaire a récemment souligné que la propreté était la préoccupation n°3 des Nazairiens et que « nous sommes des crasseux » . Les nazairiens ont raison, et derrière le mot « propreté » il y a certainement le souci de la « santé » , de la surmortalité prématurée connue mais dont on n’ose guère parler. L’absence de « propreté » est large et va au delà des papiers dans la rue :
Dans l’air au regard des polluants cancérogènes (solvants, fumées de soudage, silice, métaux lourds, etc.. ) émis en grandes quantités par nos industries navales, aéronautiques et portuaires.
Dans les eaux des puits privés, notamment à Méan Penhoët où la moitié des puits analysés dépassent les seuils recommandés pour l’eau potable pour au moins un des métaux recherchés (Aluminium, Arsenic, Fer, Manganèse, Nickel, Plomb ) (cf. carte).
Dans les sols, dans lesquels on trouve quasiment systématiquement des métaux ou des hydrocarbures à chaque fois que des analyses sont faites lors de travaux publics (cf. Carte) au point que l’on pourrait s’interroger sur les dangers liés à la consommation des fruits et légumes de son jardin si l’information sur ces pollutions était publiée.
Les rapports concluent souvent que la situation est probablement due à l’usage de remblais de qualité médiocre. Qui génèrent et qui apportent de tels remblais ? Qui ne les contrôlent pas ?
Mes vœux pour 2025 : que ça change.
Qu’il y ait une réelle prise de conscience des acteurs majeurs de l’agglomération et qu’ils passent à l’action pour mesurer et réduire toutes les sources de pollutions émises dans l’Environnement et que nos corps subissent.
Qui sont ses acteurs ? nos politiques ? nos élus ? les services de l’État ? Oui qu’ils osent parler, dire la vérité, voire sortir le carnet à souches comme l’évoque le Maire de Saint-Nazaire.
Mais je pense surtout aux dirigeants des entreprises dont les réalisations (navires, avions, moteurs, huiles, etc ..) font encore la fierté des habitants.
Ces entreprises doivent concrétiser leur discours de responsabilité sociale et environnementaleet se doivent d’être exemplaireset doivent financer de vrais plans de surveillance environnementale.
On ne doit plus voir de déchets « pas que beaux » qui s’envolent, s’infiltrent et tuent lentement.
Les stations de mesure des polluants d’Air Pays de la Loire ne doivent plus être à plus de 5km des grands émetteurs de la zone industrialo-portuaire. Elles doivent être plus nombreuses, plus proches et mesurer très régulièrement (> 33% de l’année) les polluants les plus dangereux dont les fumées de soudage et les métaux et en continu les poussières fines et les composés organiques volatils issus des peintures et solvants que l’on retrouve parfois sur sa voiture.
Saint-Nazaire ne pourra être une « ville-jardin »
que si les industries sont « propres ».
C’est la « solution » pour 2025 !
Au vu du « donner acte de modification notable non substantielle » préfectoral du 14/11/2024,
on peut penser que le méthaniseur de Montoir-de-Bretagne va traiter des boues de stations d’épuration.
Penser : car le texte mentionne l’utilisation de déchets codés 19 09 02, de la sous-famille « Boues de clarification de l’eau » et que le site Wikhydro du « développement durable » gouvernemental nous donne des explications tirées du manuel Suez-Degrémont sur cette étape dans le traitement des eaux.
qui se termine par l’épandage. Où est le problème ?
La même page nous indique que les « micropolluants » dont les métaux, les PCBs , etc … se retrouvent dans les boues et vont donc se retrouver dans les champs voire les plantations et la chaine alimentaire etc.
On peut donc s’étonner que la DREAL, en théorie soucieuse de l’Environnement, n’ait pas prescrit des analyses des boues d’épandage résultantes de ces intrants pour y quantifier la présence de ces polluants et leur probable croissance.
D’autant que les stations d’épurations locales du bassin nazairien acceptent souvent des rejets industriels dans le réseau d’eaux usées, ce qui accroit la probabilité de trouver des quantités significatives de ces polluants cancérogènes .
Pour le PCB153, les résultats ne sont pas très bons : 2,38 fois le niveau de la médiane nationale Certes il y a pire en baie de Seine et en rade de Brest.
Mais une étude cas-témoins internationale a évalué l’association entre l’exposition cumulée estimée au PCB153 (polychlorbiphényle 153) -un composé organochloré autrefois très utilisé notamment dans les transformateurs, les peintures– et le risque de cancer du sein. ( cf site de la Ligue)
Simple corrélation ou causalité ? on constate que parmi les sur-incidences de cancers relevées à Pornichet, il y a le cancer du sein à un niveau supérieur à celui des autres communes de l’agglomération en 2019 (Pornichet est dans les 3 premières en 2023). Certes l’absence d’astérisque indique qu’une certaine prudence statistique est nécessaire.On ne peut donc que recommander aux femmes de Pornichet d’être vigilantes et de procéder aux dépistages, même si l’obtention d’un rendez-vous peut être longue.
Le nouveau sous-préfet de Saint-Nazaire vient de prendre un arrêté de prescriptions complémentaires concernant les Chantiers de l’Atlantique.
Il était temps au regard des quantités de polluants émises par les activités de peinture, soudure et de la surmortalité prématurée (42% pour les hommes) qui sont malheureusement toujours en hausse.
Concernant la pollution des eaux souterraines, de récents rapports prouvent la présence d’hydrocarbures et de métaux lourds dans le « triangle des Chantiers » .
L’Arsenic est très présent en différents points des Chantiers, parfois à des niveaux supérieurs à ceux trouvés dans les puits privés de Méan Penhoët !Plus loin sur l’emplacement de l’ancienne station de déballastage du GPMNSN ( actuellement zone éoliennes ) 3 piézomètres suivent la pollution résiduelle avec la aussi de l’arsenic (dans des quantités moindres mais supérieures au seuil relatif à l’eau potable.
A première vue, l’arrêté du 19/02/2024 ouvre la porte d’une plus grande surveillance des Composés Organiques Volatils (COVs issus des solvants et peintures) y compris ceux émis par les activités des « Bords » et des « stations électriques » et des fumées de soudage.
Malheureusement, le nombre de mesures et la durée des mesures (à minima 8 semaines par an , 14% ?! ) apparaissent comme bien trop petits pour avoir des informations représentatives des expositions subies par les habitants de la CARENE en fonction des différents vents dominants.
Espérons que les Chantiers, fierté des nazariens, leur feront l’honneur de considérer leur santé à un plus haut niveau et décideront de mettre en place des mesures en continu des COV, des mesures de particules Ultrafines (soudage) sur 2 mois et pour les métaux sur 6 mois ..
cf https://pollution.ott.fr/besoin-de-mesures-perennes/
Enfin, il importe que la DREAL impose aussi aux autres industriels de contribuer à un plan de surveillance environnementale global et mutualisé :
Pollution des sols et des eaux dans Saint-Nazaire.. Pourquoi ces cachotteries et tant de complaisance au détriment de la santé !
Lors de l’étude de zone, le prestataire, avec l’appui de la DREAL, a maintes fois dit et écrit que ce n’était pas un sujet important, en se référant à de nombreuses études qu’il avait faites pour la CARENE sans apporter les documents pour étayer ses affirmations.
L’actualité récente prouve le contraire pour le quartier de Méan-Penhoët,
avec deux pollutions aux métaux lourds (Plomb, Arsenic, Mercure, …), l’une récente, l’autre plus ancienne mais toujours présente :
Albert-Thomas et Paul-Bert cuivre, plomb et zinc , sols et eaux souterraines polluées, végétations potentiellement impactées. Le terrain aurait été utilisé par les Chantiers il y a quelques années.
Quand la DREAL constate -à l’occasion d’une inspection- un manquement grave, le non-respect d’une prescription, que ce se passe-t-il ? presque rien .. du déjà vu à la mode YARA ?
exemples en cours : La société COQUEN – casse auto– a été mise en demeure le 13 avril 2021, car la hauteur des véhicules empilés dépassait 3 mètres.
Octobre 2023, soit plus de 2 ans après. Rien n’a changé comme le prouve l’inspection du 20/10/2023
La DREAL évoque une astreinte si rien est fait dans les 15jours. On peut penser que n’a rien changé.
Un mois après : aucune suite préfectorale !
Les Chantiers de l’Atlantique, – une grande entreprise quasi nationale, fleuron de Saint-Nazaire- ne respectent pas les prescriptions et « mènent en paquebot » la DREAL voire l’Etat depuis 2021 :
L’inspection du 30 juin 2023 met en évidence de nombreux manquements, que ce soit dans la connaissance et la substitution des substances dangereuses REACH, la disposition des cheminées, la surveillance des pollutions des sols et des eaux , les mesures liées aux fumées de soudage, la gestion du merlon de terres polluées mises en évidence à l’occasion de la construction du bâtiment PSI sur l’emplacement qui servait à la gestion des déchets etc..
Le 28 juillet , une mise en demeure préfectorale donne 3 mois aux Chantiers pour fournir le « rapport de base IED » . Ce rapport, décrivant l’état de pollution des sols et eaux a été demandé en 2021 pour la fin de l’année 2021. Malgré moult relances et discussions, mi 2023, le document n’avait toujours pas été fourni alors qu’une pollution importante (cf. ci-dessus PSI) avait « émergé ». Fin novembre 2023 : Les trois mois se sont écoulés . Aucune nouvelle !
La DREAL ne répond pas à nos demandes de communication de ce document.
On peut donc penser qu’il n’a pas été fourni. Aucune astreinte préfectorale.
Il serait temps que les entreprises soient respectueuses de l’environnement et des règlements pour la santé de tous et pas seulement le profit de certains. Rappelons que le taux de surmortalité prématurée ( avant 65 ans) pour les hommes est de 42% (en croissance depuis l’étude de 2019). Une cinquantaine de morts évitables chaque année !
Monsieur Eric de WISPELAERE , nouveau sous-préfet, Agissez ! vite . Merci
06/12/2023
un arrêté préfectoral impose une astreinte de 50€ par jour de retard dans l’application de la mise en demeure.
Toujours aucune information sur la fourniture ou non du « rapport de base IED » par les Chantiers !
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