Merci aux mairies de La BAULE et PORNICHET de m’avoir transmis les mesures réalisées dans et autour des écoles publiques.
Ces mesures sont faites pendant les 5 jours ouvrables de deux semaines éloignées , l’une en période de chauffe, l’autre sans chauffage.
Ici, nous ne regarderons que les mesures des concentrations de Benzène faites en extérieur .
La Baule
- les Pléiades 26/03/2018 (période de chauffage de l’école) et 24/09/2018
- les autres écoles 09/04/2018 et 01/10/2018
Pornichet
- Le Pouligou et Les Ramiers 24/11/2014 et 02/06/2014
Pour Pornichet, c’est clair .
Lors de la semaine du 2 juin 2014 les vents d’Ouest n’ont pas apporté de Benzène et les concentrations < 0,70 µg/m3 trouvent sans doute leurs origines dans les émissions du trafic routier.
Par contre, en novembre, les vents d’Est-Nord-Est ont apporté du benzène de Saint-Nazaire avec une concentration de 1,62 µg/m3 autour de l’école des Ramiers.
Pour La Baule – Guézy, autour des écoles Les Pléiades, au centre sur la carte, on constate que les vents d’Ouest de mars 2018 ont permis d’avoir une concentration très faible de 0,42 µg/m3.
En revanche, lors de la semaine du 24/09/2018, les vents de Nord-Est – direction la zone d’activités de Brais – ont apporté des émissions de benzène.
Pour La Baule Centre et Escoublac , l’air autour des écoles comporte des concentrations de benzène > à 0,7µg/m3 que que soit la semaine. Au delà d’émissions de benzène dues au trafic routier, il convient de rechercher des sources à l’Ouest et au Nord , Nord-Nord-Ouest!.
A approfondir avec d’autres mesures pour d’autres écoles.
Sur le point de mesure en continu Urbain et Trafic Routier d’Air pays de la Loire à Nantes, Bd Victor Hugo, la moyenne semble être < à 0,7µg/m3. cf http://www.airpl.org/Air-exterieur/mesures-en-direct#/V4/1
Alors qu’à La Baule, elle semble être supérieure et plus proche de 1 µg/m3 !
Vaut-il mieux aller respirer à Nantes plutôt qu’à la Baule ?
Les chiffres de La Baule ne concernent que 4 semaines de 2017.
Espérons que les collèges et d’autres écoles communiqueront aussi leurs mesures, et que ce soit sur des semaines différentes !
Les communes de DONGES, MONTOIR, TRIGNAC – pourtant plus proches des zones industrielles – n’ont pas encore répondu.