Catégorie : Particules Fines

LANCET : Exposition à la pollution de l’air extérieur et performances cognitives

Outdoor air pollution exposure and cognitive performance: findings from the enrolment phase of the CONSTANCES cohort

Exposition à la pollution de l’air extérieur et performances cognitives : résultats de la phase de recrutement de la cohorte CONSTANCES

https://www.thelancet.com/journals/lanplh/article/PIIS2542-5196(22)00001-8/fulltext?dgcid=raven_jbs_etoc_email

https://www.thelancet.com/cms/10.1016/S2542-5196(22)00001-8/attachment/b9ff9841-0bca-480e-baaa-80e21aeffc2f/mmc1.pdf

Contexte
L’exposition à la pollution atmosphérique est potentiellement l’un des facteurs de risque
modifiables du déclin cognitif. Notre objectif est d’étudier l’association entre l’exposition à
plusieurs polluants de l’air extérieur et les performances cognitives dans différents
domaines.
Méthodes
Dans cette étude transversale, nous avons utilisé les données de la phase de recrutement de
la cohorte française CONSTANCES. Parmi les 220 000 personnes (âgées de 18 à 69 ans)
recrutées aléatoirement à partir des listes de l’Assurance Maladie, les participants âgés de
45 ans ou plus (104 733 personnes) ont réalisé un bilan cognitif complet qui incluait des tests
pour évaluer différents domaines : la mémoire, la fluence verbale et les fonctions exécutives.
61 462 participants avec des données disponibles ont été inclus dans les analyses. Nous
avons estimé avec des modèles LUR (land use regression) à partir de l’adresse de résidence
les concentrations moyennes annuelles, aux particules ayant un diamètre aérodynamique
inférieur ou égal à 2,5 μm (PM2.5), au dioxyde d’azote (NO2) et au carbone suie. Nous avons
utilisé des modèles de régression multiples, ajustés sur plusieurs covariables, pour tester les
associations entre chaque polluant et chaque score cognitif. Nous avons effectué plusieurs
analyses de sensibilité : des modélisations multiniveau, une métaanalyse par centre de
recrutement, l’exclusion de groupes de population spécifiques, etc.
Résultats
Une augmentation de l’exposition au carbone suie et au NO2 est associée significativement à
de moins bonnes performances cognitives, pour la fluence verbale et les fonctions
exécutives. Pour une augmentation d’un écart interquartile d’exposition, nous observons de
1 à près de 5% de baisse des performances cognitives. L’effet le plus important (diminution
en pourcentage) pour le NO2 et les particules PM2,5 est décrit pour le test de fluence
verbale sémantique [PM2,5 : 4,6 % (IC à 95 % : 2,1, 6,9) ; NO 2 : 3,8 % (IC à 95 % : 1,9, 5,7)],
alors que pour le carbone suie, l’effet le plus important est observé pour les codes de
Weschler, bon indicateur du fonctionnement exécutif, [4,5 % (IC à 95 % : 2,7, 6,3)]. Toutes
les associations significatives expositioncognition sont linéaires et monotones dès un faible
niveau d’exposition.
Interprétation
Des performances cognitives significativement plus faibles étaient associées à l’exposition à la pollution de l’air extérieur même à de faibles niveaux d’exposition. Cela souligne la nécessité de poursuivre les efforts pour réduire l’exposition à la pollution atmosphérique.
Financement
La Caisse Nationale d’Assurance Maladie, et en partie financé par Merck Sharp & Dohme et
L’Oréal, l’Agence Nationale de la Recherche et Fondation de France

 

Fumées de Soudage – Particules métalliques

Fumées de soudage
mais aussi brasage, gougeage, oxycoupage, projection thermique, rechargement 

 

L’ANSES est en train d’ajouter les fumées de soudage à la liste des substances, mélanges et
procédés cancérogènes  (au sens du code du travail / arrêté du 03 mai 2021 modifiant l’arrêté du 26 octobre 2020)

Une consultation publique a été lancée en 2021 sur la base d’un Rapport d’Expertise Collective de 102 pages dont la conclusion provisoire est déjà claire : 

Le document définitif est publié début avril et confirme .. cf page 9 à 11

VSR2017SA0237Ra-2 fumées de soudage cancérogènes

le rapport recommande la réalisation d’enquêtes épidémiologiques sur le risque de cancers lié à l’exposition aux fumées de soudage et pas seulement chez les professionnels du soudage

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Les fumées de soudage contiennent des particules Ultrafines 

INRS

Aucune publication de mesures environnementales de particules ultrafines à Saint-Nazaire n’a été faite par Air Pays de la Loire.

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La réglementation privilégie le rejet rapide dans l’atmosphère des fumées après aspiration

De plus de nombreuses entreprises œuvrent dans des locaux “ouverts”.

Et pourtant, aucune communication de mesures au “droit” des sites industriels n’a été faite alors que des mesures d’ambiance sont prévues par la réglementation.

L’État n’a pas prescrit de plan de surveillance environnementale aux “Chantiers de l’Atlantique” pour apprécier l’impact sur l’air ambiant  – hors atelier, lieux de pause, bureaux, entreprises voisines et habitations- alors que c’est le cas de TOTAL, YARA et STELIA.

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L’évaluation des Risques Sanitaires (ERS) des Chantiers de l’Atlantique de mars 2019 sous-estime les quantités des particules métalliques émises

Seuls les rejets canalisés (cheminées) sont pris en compte pour les émissions de particules métalliques. Les rejets diffus sont “oubliés” explicitement.

La page 12/73 mentionne qu’il n’est pas possible de calculer les rejets diffus particulaires.
       Or en première approche, il aurait été facile de considérer un calcul basé sur un pro rata des émissions de COV diffuses / émissions de COV canalisées.
     

Les mots “fumées” et “soudage” n’apparaissent jamais dans l’étude ERS.
C’est plus que curieux !
La DREAL avait demandé cette mise à jour de l’ERS pour tenir compte des COV et des rejets particulaires. Les Chantiers ne peuvent ignorer la dangerosité des fumées de soudage, au regard des dépenses réalisées pour la réduction des expositions professionnelles.

A  noter qu’il existe des approches/modèles pour calculer les émissions de fumées de soudage en fonction des apports et des techniques . Elles ont même fait l’objet de présentations (cf. celle de Mr BONTHOUX ) lors de la Journée sur les expositions aux fumées de soudage, Paris, 16 juin 2015,
organisée par l’INRS,  journée dans laquelle intervenait une personne de STX.

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Rappelons la typologie des cancers masculins dans la CARENE :

Santé publique France pourra certainement s’appuyer dans ses travaux de recherche de causalité et de corrélation sur l’étude ANSES-RN3VP de 2018 et sur le document de l’ANSES cité ci-dessus -lorsqu’il sera finalisé- qui mentionnent la quasi-totalité des cancers Nazairiens.

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L’absence d’informations sur les émissions de fumées de soudage, leur non prise en compte dans les Évaluations des Risques Sanitaires, l’absence de mesures environnementales des concentrations de particules métalliques dans l’air ambiant, sont-ils les signes d’une volonté de dissimuler une réalité ? un danger  connu depuis des années ?

Gageons qu’il s’agit d’un regrettable oubli. L’état et les filières se doivent de rattraper le retard et de

  • recenser EXHAUSTIVEMENT les entreprises utilisant des techniques de
    “soudage , brasage, gougeage, oxycoupage, projection thermique, rechargement”
  • quantifier leurs émissions en fonction des volumes d’activités et des procédés utilisés et les intégrer dans les phases 1 et 2 de l’étude de zone

et au vu de l’absence de mesures (les dernières datent de 2003 à République !)
sans attendre la phase 3 de l’étude de zone

  • mettre en place – cf. recommandations ANSES-  une “surveillance métrologique atmosphérique” des fumées métalliques pour apprécier l’exposition des populations à proximité des entreprises concernées,

Rappelons que ces entreprise sont présentes aux quatre coins de la CARENE et que les habitations sont souvent à quelques centaines de mètres.
Des mesures permanentes de Particules UltraFines et des Métaux -dont le Chrome VI-  sont indispensables de BRAIS à DONGES .

La fierté de Saint-Nazaire, c’est la construction navale et aéronautique,
L’honneur – responsabilité sociétale – de ces industries doit les conduire à prendre les MESURES  pour connaitre et réduire leurs émissions et les concentrations de polluants dans l’environnement qui peuvent impacter la santé de la population.

La population “coupable” pour cause de brûlage des déchets verts

Dans de nombreuses publications des ATMO-France , une partie significative des émissions de particules fines est mise sur le dos des particuliers qui bruleraient leurs déchets verts alors que c’est interdit.

Chaque année, la formulation est quasi-identique, sans qu’aucun élément chiffré ne soit donné, permettant d’apprécier la réalité et l’évolution de ces émissions.

C’est d’autant plus surprenant qu’il est maintenant passé dans les mœurs des particuliers d’aller à la déchèterie  ou encore de faire son propre broyage avec sa tondeuse à gazon, de composter ou de pailler .. 

Enfin, ces dernières années, j’ai plutôt constaté que ce sont les entreprises industrielles qui ont des problèmes d’incendie ( Lubrizol, Total Gonfreville, GDE Montoir de Bretagne par 2 fois en moins d’un an, Bezons  , etc ..) que les habitants de pavillons de banlieue et des territoires.

J’ai donc mené ma petite enquête pour savoir sur quoi était fondée cette “accusation” de  contribution persistante à la pollution.

Air Pays de la Loire m’a très rapidement répondu, ( MERCI) , que c’est le CITEPA qui donnait les informations sur ce sujet.

Dans son rapport de 2020 Bilan des émissions en France de 1990 à 2018

les “brûlages de déchets verts ” sont cités page 8 pour environ 8% des PM2.5  , mais en étant amalgamés avec les “autres” dont les véhicules ..!

 

 

 

 

Que dit le guide méthodologique du CITEPA de 922 pages?

https://www.citepa.org/wp-content/uploads/publications/ominea/OMINEA2019.pdf

La page 814 nous renseigne sur les références utilisées – principalement une étude de l’ADEME de 2008 et une étude d’INERIS de 2011  –
et sur le critère d’indexation utilisé pour l’évolution dans le temps :

Le nombre de maisons principales individuelles ! .. 

négligeant le fait que depuis plus de 13 ans , leurs habitants ont changé leurs habitudes !


 
Les pages 815 et 816 donnent des précisions sur les différents polluants impactés par ces brûlages

 

 

Conclusions : 

Ces calculs d’émissions sont de véritables “usines à gaz”  , dont la maintenance ne semble pas être assurée et dont les produits ne sont pas de la meilleure fraicheur qui soit.

Les auteurs des publications, rapports annuels feraient bien d’être un plus prudents dans leurs commentaires basés sur ces “produits”.

A la décharge du CITEPA ( dont le nom est significatif !) , il publie les incertitudes liées aux émissions de polluants .  

C’est hallucinant !  

=>  Rien ne vaut les mesures sur le terrain

 

Documents à intégrer dans l’étude de zone

Tous les documents concernant l’environnement ,
qui ont été produits depuis 2005 : 

  • l’état des sols, eaux et air,
  • les émissions de polluants ,
  • les mesures réalisées par les entreprises émettrices dans leurs locaux et à l’extérieur,
  • les constats afférents formalisés lors des inspections, des audits, des enquêtes
  • les mesures de concentrations de polluants
  • les conditions météorologiques
  • les incidents / accidents industriels (cause, émissions, ..)
  • les effectifs suivis par la médecine du travail ( SIR, maladie professionnelle, ) y compris intérimaires.
  • PPA , Plan stratégique du Port, etc  Réalisé versus Prévu

La liste des produits potentiellement dangereux ( COV, COHV, métaux dont Chrome, Cadmium .., solvants, résines, phénols, acides , ..), cancérogènes, cancérigènes, neurotoxiques, à impact sanitaire notamment sur l’appareil respiratoire .

  • cf INERIS, ANSES, CICR
  • liste des métaux dit “lourds”

La liste des établissements utilisant les produits interdits sauf autorisation spéciale par la réglementation REACH ( y compris les sous-traitants ) en partant des fournisseurs ayant obtenu l’autorisation spéciale REACH=> industriels et DREAL

La liste des établissements utilisant les produits dangereux => DREAL

Les rapports liés aux plans de surveillance des ICPE avec en particulier les émissions de polluants et les mesures réalisées dans et autour de l’établissement , en priorisant sur les entreprises des secteurs chantiers navals, aéronautique, énergie , déchets , engrais , céréales , carrières,  et susceptibles d’émettre des métaux lourds, des COV et poussières . =>Industriels et  DREAL

Les mesures de poussières réalisées par le Grand Port Maritime avant le démontage de ses capteurs.

Les mesures de polluants réglementés et surtout non réglementés réalisées par Air Pays de la Loire, ou d’autres acteurs yc PM2.5 et ultrafines.

Les analyses des eaux de surface et des eaux souterraines => DREAL

les analyses de sol ( IEM, incidents, ..)

Les différentes versions des bases d’émissions de polluants, BASEMIS, notamment réalisées par Air Pays de la Loire, dans leur intégralité, sans le masquage des émissions de produits dangereux ( ex As, Cd, ..) sous le fallacieux prétexte qu’il s’agirait d’informations commercialement sensibles. => Air PdL et DREAL

Les rapports réalisés à l’occasion des demandes d’autorisation, des demandes de dérogation par les collectivités et industriels. => DREAL
A noter, il conviendra d’écarter les conclusions des études réalisées sur des périodes trop courtes et/ou non représentatives au regard des vents dominants.

Les rapports des mesures qui ont du être réalisées dans le cadre de la surveillance de la qualité de l’air dans les établissements recevant du jeune public notamment relatives au  formaldéhyde et benzène => rassemblement et publication des mesures à  faire => Sous-Préfet, Mairies, CARENE

 

Plan Protection Atmosphère 2015 – 2020.  Bilan  des Actions 6 à 10

Projet Stratégique PORT Nantes – Saint-Nazaire 2015-2020 Bilan des actions 21 à 28 

Publications Santé  Environnementale

  • Risque de leucémie chez l’enfant résidant à proximité des routes à fort trafic : exposition au Benzène
    • https://bvs.anses.fr/sites/default/files/BVS-mg-029-Lasserre.pdf
    • En Ile-de-France, une concentration de benzène égale ou supérieure à 1,3 μg/m3 est associée à la survenue de leucémie LAM (OR* 1,6 IC95%* 1,0-2,4), notamment chez les enfants dont l’habitat était le plus exposé au trafic, c’est à dire vivant avec au moins 260 m de routes à fort trafic à moins de 150 m du domicile,
  • facteurs de risques
    • https://pollution.ott.fr/2020/12/11/europe-11-12-2020-environmental-occupational-cancers-understanding-their-risk-factors/
  • Les documents produits par des organismes internationaux OMS, Bureau International du Travail relatifs aux produits dangereux utilisés et leurs impacts sanitaires,
    par exemple,

    • Chantiers  navals  http://www.ilocis.org/fr/documents/ilo092.htm
    • Aéronautique  http://www.ilocis.org/fr/documents/ilo090.htm
    • Raffinage http://www.ilocis.org/fr/documents/ilo078.htm
    • Fabrications de véhicules militaires ou de lutte contre l’incendie
    • Soudures, découpe
    • Traitement de surface, Peintures anticorrosion
    • Plasturgie , résines, latex
  •  

Pollution des sols

=> Basesols

Incidents

Base des incidents industriels ARIA sur St-Nazaire et des sites ayant des  industries analogues ( Le Havre, FOS, .)

Rapport d’incident post incendie Guy Dauphin Environnement qui montre des taux importants de SO2 dans l’air respiré par des habitants de Saint-Nazaire et des dépôts de métaux (dont du plomb ) sur les sols =>DREAL

Météo – Vents

historique des vents et pluies  => DREAL Station météo Montoir

 

Santé et Sécurité au Travail 

  • exemple Fumées de soudage INRS
    • https://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%206132
    • http://www.inrs.fr/dms/inrs/CataloguePapier/ED/TI-ED-668/ed668.pdf
  • documents transmis aux entreprises extérieures de la  construction et de réparation navale en vertu du : décret n° 77-1321 du 29 novembre 1977.

Médecine du Travail :

  • par filière industrielle, nombre de personnes faisant l’objet d’un Suivi Individuel Renforcé ( et / quel risque ) et effectif soumis à un risque de maladie professionnelle indemnisable  =>GIST , .
  • Y intégrer les effectifs intérimaires

 

 

 

Les petites poussières de YARA

YARA , est le 1er émetteur de poussières du département selon le Préfet.

Une double question me turlupine.

Dès au moins la publication d’un rapport de 2008, YARA et l’état, savent que 100% des poussières émises par la tour de prilling sont submicroniques ( < 1 millième de millimètre = 1µ) et que les vents dominants sont sud-ouest et nord-est.

Pourquoi a-t-on décidé de mesurer seulement les poussières PM2.5 – dites particules très fines- sur le site de la CAMEE situé plutôt vers le nord-nord-ouest de l’usine ?

Pourquoi n’a-t-on pas mis en place aussi un capteur de Particules Ultrafines (0,01 à 0,1 μm) ?

Pourquoi n’a-t-on pas mis le capteur dans la station BOSSENES ou AMPERE de Donges qui sont sous les vents dominants de sud-ouest ?

 

Le rapport de mesures de 2008 confirme que Bossènes est bien la station “dans le vent”

Une réponse possible :  YARA ne souhaitait sans doute pas obtenir un prix d’innovation dans le suivi et l’amélioration de la qualité de l’air.

En revanche, il a décroché le prix Pinocchio 2020

Nouvel indice et seuil PM2.5

La mise en place du nouvel indice -qui intègre enfin les PM2.5 – met en évidence le retard de la France et l’Europe  dans la régulation des PM2.5.

En effet, les procédures de déclenchement des alertes Pollution vers la population et les industriels sont basés sur des seuils relatifs à des polluants dont les PM10.

Curieusement, est-ce un regrettable hasard ou un oubli délibéré de nos administrations, les arrêtés qui ont conduit à la prise en compte des PM2.5 dans l’indice n’ont pas prévu la modification des arrêtés qui régissent les procédures d’alerte.

Les associations de suivi de la qualité de l’air , par ex Air Pays de la Loire ou ATMO HdF en sont conscientes.

Alors que de nombreuses études ont démontré l’influence néfaste des particules fines PM2.5 et des ultrafines, nos administrations n’ont toujours pas défini de seuils pour les moyennes journalières.

On peut trouver dans un rapport de 2012 du Haut Conseil de la Santé Publique

Alors que nous sommes dans une période où nos “gouvernants” ne cessent de répéter qu’ils suivent les recommandations des experts sanitaires,
il serait pertinent qu’ils agissent et considèrent le seuil proposé par l’OMS dès 2005:

25µg/m3 sur 24h,
seuil journalier à ne pas dépasser plus de 3 jours par an