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Les métaux et les français ..

Exposition aux métaux de la population française : résultats de l’étude ESTEBAN

de Santé publique France  : à voir

Comme quoi, des études s’intéressent aux polluants « émergents » que sont les métaux lourds tels que l’Arsenic, le Cadmium, le Chrome  etc ….   qui sont largement utilisés dans la région de Saint-Nazaire que ce soit dans les Chantiers navals, l’aéronautique et la construction de véhicules spéciaux (incendie, militaires ..).
Mieux vaut tard que jamais.

Un des résultats  … des mesures dans l’urine ou les cheveux

 cf métaux et métalloïdes

Tableau pour les adultes . existe aussi en « taille » Enfants ( page 5/12)

Des corrélations entre métaux sont également identifiées.

Pour la CARENE : il est peu probable qu’il y ait beaucoup d’habitants de la Région de Saint-Nazaire qui soient intégrés dans l’étude.

Il ne peut être qu’intéressant de faire des analyses sur la population nazairienne et de comparer !

Rappel :  BASEMIS V6 nous a appris que la densité d’émission du Nickel sur les 11 dernières années sur le territoire de la CARENE est en moyenne 36 fois celle de la région .
Pour le cadmium,  22 fois plus,  pour l’Arsenic 7 fois,
Basemis ne donne pas de chiffre pour le Chrome, mais il est bien connu qu’il est historiquement utilisé dans les traitements de surface anti-corrosion ( aéronautique, chantiers, véhicules spéciaux, ..).

voir aussi le-secret-de-l-arsenic-du-cadmium-et-du-nickel-a-saint-nazaire
et analyse-comparative-des-densites-demissions-carene-et-region/

 

 

 

EQIS  ou Etude de Zone

EQIS          ou      Etude de Zone

Santé publique France et l’EQIS

La pollution de l’air extérieur constitue un enjeu majeur de santé publique, en France et dans le monde. Des décennies de recherches et des milliers d’études toxicologiques et épidémiologiques mettent en évidence un lien avéré de la pollution sur la santé, y compris à des concentrations inférieures aux valeurs réglementaires européennes et aux valeurs guides recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Santé publique France a estimé qu’en France, 48 000 décès prématurés sont attribuables chaque année aux particules fines[1].

La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996 acte que « l’État assure […] la surveillance de la qualité de l’air et […] de ses effets sur la santé ». La surveillance des impacts sur la santé a été confiée dès 1997 à Santé publique France. Un des objectifs de cette surveillance est d’appuyer les politiques publiques locales, nationales et européennes sur la pollution de l’air extérieur.

Les évaluations quantitatives des impacts sur la santé (EQIS) constituent un outil central de cet appui aux politiques publiques : elles permettent aux différentes parties prenantes (décideurs, professionnels de santé, acteurs institutionnels,…) de s’approprier les enjeux sanitaires de la pollution de l’air sur leur territoire.
C’est aussi un outil de sensibilisation du grand public aux effets de la pollution atmosphérique.


Guide pour la réalisation d’une évaluation quantitative des impacts sur la santé (EQIS).

EQIS avec une exposition modélisée

EQIS avec une exposition mesurée

Il est nécessaire d’avoir des mesures, de préférence sur 2-3 ans et correspondant à la problématique

A ce jour, la CARENE ne dispose que d’un capteur de PM2.5, situé bien loin de la zone industrielle,
et d’aucun capteur en continu pour les polluants industriels tels que le Benzène , les COVNM, chromate de Strontium, etc .. dont certains sont cancérogènes !
Or le nombre et emplacement des capteurs sont importants :

Des relations concentration-risque « RR » permettent de faire le lien entre des polluants et des effets sur la santé et sont nécessaires pour faire tourner la modélisation :

On constate que les PM2.5 sont bien utiles .. et que malheureusement dans la CARENE, cette mesure est « rare »

et que les effets des polluants industriels non réglementés  COVNM, Chromate, et même le Benzène
ne sont pas encore traduits dans des RR pour la méthode EQIS.

En synthèse :

Démarche intéressante  qui pourrait aboutir à des conclusions comme  « si on baissait de 30% les PM2.5 alors la mortalité diminuerait de x% »

mais les mesures de concentrations de polluants industriels et de PM2.5 ne sont pas (encore) au rendez vous autour de la zone industrielle

et il faudrait chercher des « RR » pour les polluants industriels émis dans l’agglomération.

et la méthodo et la bibliographie manquent :

Source https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/pollution-et-sante/air/documents/rapport-synthese/impacts-de-l-exposition-chronique-aux-particules-fines-sur-la-mortalite-en-france-continentale-et-analyse-des-gains-en-sante-de-plusieurs-scenarios

Rapport page 49/162

une « étude de zone » serait-elle plus appropriée au regards du caractère industriel de la CARENE ?

au moins dans un premier temps

https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/plaquetteguideconduite-final071111-1321430838.pdf

https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/drc-guide-etude-zone-v5final101111-1321430999.pdf

Elle était déjà recommandée en 2017 par Air PdL

A noter le rapport de 2009

retour d’expérience des 6 études de zone achevées à fin2008

https://www.ineris.fr/sites/ineris.fr/files/contribution/Documents/drc-09-94882-00284a-1432718927.pdf

est certainement à analyser pour éviter les travers….