Europe 11-12-2020 Environmental & occupational cancers: understanding their risk factors

https://www.europarl.europa.eu/thinktank/en/upcomingevents.html#20201204CHE07961

 

On Friday 11 December from 9.30 – 12.30 the BECA committee will hear from seven leading specialists in cancer prevention about the effect the environment can have on everybody’s risk of developing cancer, including radiation, air pollution, exposure to chemicals and pesticides, and being exposed to carcinogens at work.

Quelques présentations ( en anglais)

BECA 11 Dec 2020 Schuz Environment and Cancer

Speaker 3 – Johanson_OELs_&_cancer_EN

Speaker 5 – Martinez Gonzalez_EN

Rémy Slama, PhD  de l’INSERM

Speaker 7 – Slama_rev_EN

Extrait qui montre le retard de la régulation Européenne sur les PM2.5

BIT – Raffinage du pétrole

le BIT Bureau International du Travail

Page d'accueil du BIT

Chapitre 78 – Le raffinage du pétrole

http://www.ilocis.org/fr/documents/ilo078.htm

 

Les analyses destinées à déterminer la concentration des substances ci-après peuvent être réalisées avec des instruments portatifs ou fixes:

Oxygène . Le fonctionnement des appareils de mesure des gaz combustibles est basé sur la combustion d’une infime quantité de l’atmosphère analysée. Pour une mesure précise de la teneur en gaz combustibles, l’atmosphère analysée doit contenir au moins 10% et au plus 25% d’oxygène. La teneur en oxygène de l’atmosphère est déterminée à l’aide d’un oxygénomètre avant que l’on ne procède à la mesure des gaz combustibles ou en même temps. La connaissance de la teneur en oxygène est indispensable lorsqu’on travaille dans des espaces confinés ou clos. En effet, un taux normal d’environ 21% d’oxygène est nécessaire pour qu’on puisse se dispenser d’une protection respiratoire (à condition que l’atmosphère soit exempte de substances toxiques). Les oxygénomètres servent aussi à mesurer la teneur en oxygène dans les atmosphères inertes, afin de s’assurer que cette teneur est suffisamment basse pour exclure toute combustion lors de travaux à proximité de pièces portées à haute température, par exemple.

Gaz et vapeurs d’hydrocarbures . Les pièces portées à haute température peuvent constituer une source d’inflammation en présence de vapeurs ou de gaz inflammables. C’est notamment le cas lors des travaux de soudage, de découpage, de meulage, de sablage et de l’utilisation d’un moteur à combustion interne. Avant d’entreprendre de tels travaux, on contrôlera au moyen de détecteurs de gaz combustibles que la concentration des vapeurs d’hydrocarbures dans l’atmosphère ne présente pas de danger. En effet, les gaz et les vapeurs d’hydrocarbures ne peuvent s’enflammer et brûler dans l’air que s’ils sont présents dans certaines proportions bien déterminées. Si la concentration est insuffisante, on dit que le mélange est trop pauvre pour pouvoir brûler; en revanche, si elle est trop élevée (trop peu d’oxygène), le mélange est dit trop riche. Les concentrations limites sont appelées «limites inférieure et supérieure d’inflammabilité» et sont exprimées en pourcentages (volumétriques) de vapeurs dans l’air. Chaque hydrocarbure ou mélange d’hydrocarbures a des limites d’inflammabilité différentes, situées en général entre 1 et 10%. Ainsi, les vapeurs d’essence ont des limites inférieure et supérieure qui se situent à 1,4% et 7,6%, respectivement.

Atmosphères toxiques . On utilise des instruments spéciaux pour mesurer les concentrations de gaz, de vapeurs et de matières particulaires dangereuses dans l’atmosphère des lieux de travail et en déduire le type et le niveau de protection nécessaires (ventilation avec renouvellement complet de l’atmosphère, port d’un appareil de protection respiratoire et d’un équipement de protection individuelle, etc.). Les substances dangereuses auxquelles on peut être exposé dans les raffineries comprennent l’amiante, le benzène, le sulfure d’hydrogène, le chlore, le dioxyde de carbone, l’acide sulfurique, l’acide fluorhydrique, les amines et les phénols.

 

 

BIT – L’industrie aérospatiale : la fabrication et l’entretien

le BIT Bureau International du Travail

Page d'accueil du BIT

Chapitre 90 – L’industrie aérospatiale: la fabrication et l’entretien

http://www.ilocis.org/fr/documents/ilo090.htm

COV, Métaux , mais aussi résines :




Risques chimiques

=> quelles analyses

cf liste des polluants émergents de l’ANSES

COV  , COHV

  • trichloroéthylène, perchloroéthylène
  • toluène, xylène, méthyléthylcétone
  • trichloroéthane
  • Chlorure de méthylène
  • composés phénoliques
  • diméthylaniline
  • Styrène

Phénols

Métaux  ( y compris dans les PUF )

  • Cadmium, chrome, plomb , Nickel, Cobalt,  Vanadium, Antimoine, Cuivre  ..

Poussières toxiques

  • sablage
  • ..

Destructeurs couche d’ozone

  • chlorofluorocarbures (CFC)

 

BIT – La construction et la réparation navales

le BIT  Bureau International du Travail

Page d'accueil du BIT

http://www.ilocis.org/fr/documents/ilo092.htm

Chapitre 92 – La construction et la réparation navales

 

Les risques chimiques comprennent:

  • les poussières produites par le sablage;
  • l’exposition à l’amiante et aux fibres minérales dans les travaux d’isolation;
  • les vapeurs provenant des peintures, des solvants et des diluants;
  • les fumées émanant des opérations de soudage, brûlage et brasage;
  • l’exposition aux gaz utilisés dans les divers procédés de soudage, de brûlage et de chauffage;
  • l’exposition aux substances toxiques présentes dans les résines époxy, les peintures antisalissures à base de cuivre et d’étain organique, les peintures à base de plomb, les huiles, les graisses, les pigments et d’autres produits de ce genre.

 

Soudure – fumées dangereuses rejetées

Des entreprises de soudure – chaudronnerie – usinage
pour l’aéronautique ou les chantiers navals.

ex dans la zone de Brais  : ASMétallerie, Simra Production, FAMAT

=> des métaux durs => Cobalt, tungstène, Vanadium, Chrome, Nickel , etc ..,

=>des pollutions des sols : trichloréthylène, dichloroéthylène et chlorure de vinyle

des fumées de soudure

un article très intéressant de l’INRS  de 2018  et pdf

Les fumées de soudage et des techniques connexes

qui traite de la composition des fumées, de la réglementation, des effets sur la santé et des polluants émis .

Des particules Ultrafines ( PM0.1 ) plutôt que des PM2.5
qui pénètrent dans les alvéoles du système respiratoire

des émissions cancérogènes (liste non exhaustive) :

Des valeurs limites d’exposition professionnelle VLEP:

Des effets sur la santé :

la page 13 du document décrit précisément les effets des polluants particulaires cancérogènes.

page 14 les pathologies

les polluants selon les procédés :

et

par ailleurs on a la confirmation que les fumées de soudure sont rejetées à l’extérieur:

http://www.inrs.fr/dms/inrs/CataloguePapier/ED/TI-ED-668/ed668.pdf

Pour les fumées de soudage, la recommandation R 443 s’impose aux établissements de la métallurgie (CTN A). Cette recommandation mentionne le guide INRS ED 668 qui interdit le recyclage de l’air après épuration.De par cette recommandation et l’article L 422-4 du code de la Sécurité Sociale, les Carsat peuvent demander à l’employeur toutes mesures justifiées de prévention et ainsi lui exiger de rejeter les fumées de soudage captées à l’extérieur des locaux.

En conclusion :

  • fumées  de soudage sont dangereuses
  • les techniques d’épurations seraient inefficaces
  • et sont rejetées à l’extérieur

=> j’ose espérer que l’on mesure de temps en temps la concentration dans l’air
des polluants émis les plus dangereux ( par ex les métaux durs )