voir aussi l’Inventaire Historique Urbain sur Saint-Nazaire et Trignac réalisé par le BRGM pour la CARENE en 2012
Un grand regret : que le système d’information graphique qui en est résulté ne soit pas mis à la disposition du public ! https://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-60092-FR.pdf
BASEMIS, la base de données des émissions de polluants dans la région est publiée.
Air pays de la Loire, association qui surveille la qualité de l’air, publie régulièrement « BASEMIS » , la base de données des émissions de polluants pour la région, les départements, les agglos voire les communes. La Version 7 qui vient de sortir comporte les années de 2008 à 2019, 2020 et une version provisoire pour 2021. Un tableau de bord de visualisation (un peu lent) est disponible via l’onglet « polluants atmosphériques ».
Le graphe ci-dessus montre que 45% des émissions de Nickel de la région sont émises sur le territoire de la CARENE qui ne représente que 1% de la superficie de la Région !
Autre métal cancérigène : le cadmium : 22% des émissions de la région sont sur l’agglomération. L’arsenic est très présent, de même que le chrome pour lequel BASEMIS ne dispose malheureusement pas de données.
Quand on ramène les émissions au km², et que l’on compare en faisant le rapport des densités d’émissions de la CARENE par celles de NANTES Métropole, on obtient :
Clairement pour les émissions de métaux cancérigènes le Nickel (Ni) : 36 fois celles de Nantes métropole, 3,6 fois pour le Cadmium (Cd) et 1,2 fois pourArsenic (As) le bassin industriel est malheureusement champion !! De même pour les solvants COVNM et Benzène (C6H6) ainsi que pour les oxydes d’azote (Nox) (en partie liés aux navires).
On attend … que l’Agence Régionale de Santé (ARS) et Santé publique France (SPF) formalisent la recherche de corrélation, voire d’une relation de causalité entre ces émissions toxiques et la surmortalité prématurée de 28% notamment par cancer.
Pour alimenter l’étude de zone en données « terrain », nous avons entrepris de rassembler les résultats des mesures faites par les communes dans leurs écoles et de les « poser » sur des cartes avec les roses des vents correspondantes.
Un document reprenant ces données sera partagé avec tous les membres du Comité Stratégique de l’étude de zone, avant la prochaine réunion du 7 juillet.
Plus d’un mois après nos premières requêtes voici les résultats :
Saint-Nazaire : après trois courriels et 2 appels téléphoniques une réponse volumineuse !
Confirmation d’un niveau moyen élevé, supérieur à Nantes
une influence de la zone « chantiers » très forte sur les écoles Rousseau, Lamartine, Bert, Renan , .. proches ( parfois supérieur à 2,5 µg/m3)
Même à plusieurs kilomètres, les concentrations sont élevées :
Une ou plusieurs sources à l’Ouest à identifier, en sus du trafic routier, parmi
Zone de Brais,
Zone « Leclerc », véhicules militaires ARQUUS
Chaufferie et/ou Blanchisserie de l’hôpital, Crématorium, Station d’épuration,
école de l’UIMM à Océanis… ?
Influence du chauffage hivernal : Durant les semaines d’hiver, les habitations peuvent activer leur chauffage, qui , s’il est au bois, peut être une source de benzène. L’influence n’a pas pu être précisément identifiée avec les mesures disponibles (manque de mesures en continu !) .
Rappelons qu’Air Pays de la Loire mentionne dans BASEMIS que la part attribuée au « résidentiel » pour les émissions de COVNM (dont le benzène) est 5% dans la CARENE.
Le rapport 2020 d’Air Pl indique (pages 36 et 38) que la part « résidentiel » pour le Benzène serait pour Saint-Nazaire d’environ 20% et de 10% pour la Basse-Loire .
Donges : Malgré quatre courriels aucune réponse !
Que doit-on comprendre ? que les mesures n’ont pas été faites ? que le sujet n’intéresse pas le Maire ?
2022-02 les services municipaux retrouvent des mesures de 2019 , peu rassurantes !
Trignac : Une réponse rapidement, mais malheureusement le prestataire a mal conseillé les services techniques et les écoles les plus proches de la zone industrielle n’ont pas eu droit à des analyses de Benzène parce ce qu’elles « ne sont pas près de la route à 4 voies » .
Il faut rattraper cette triste erreur !
Montoir de Bretagne : trois écoles en 2017-2018, environ 0,9µg/m3 en extérieur
il serait judicieux de relancer des mesures à Albert Vinçon qui a eu jusqu’à 1,2 µg/m3 en intérieur et au centre Multi-accueil qui a eu jusqu’à 1,9 µg/m3 en intérieur en septembre 2017 et ne comportait pas de mesure en extérieur
Pornichet : 2 écoles à Pornichet en 2014. 3 fois plus de Benzène quand les vents viennent de l’Est. entre 0,4 et 1,3 µg/m3 .
Les mesures 2021 sont attendues impatiemment (tous les 7 ans).
Maj 02/2022 . Les mesures hiver 2021 réalisées en décembre 2021, par vents d’Est-Nord-est, donnent environ 0,9µg/m3. Mieux qu’en 2014 avec les mêmes vents. Reste à identifier les sources probablement situées à l’Ouest de St-Nazaire : Cités Sanitaires Heinlex, Charpak ?, UIMM , garages Automobiles, Protectflam à Océanis ?
La Baule : 4 écoles en 2018. de fortes disparités entre 0,4 et 1,4 µg/m3
BATZ-sur-Mer : deux écoles en 2018-2019, entre 0 et 1,07 µg/m3 Un remarquable « zéro » en extérieur en novembre 2018 par vents de Sud-Ouest
En attente : Saint-Brévin qui a accusé réception de la demande
et j’espère Le Pouliguen et le Croisic.
Rappel : la moyenne annuelle du point de mesure en continu de Benzène sur un site orienté « trafic » à Nantes est de 0,6 µg/m3
Il est pour le moins « curieux » de tenir de tels propos qui reviennent à dire qu’il faut penser que les industries ne polluent pas et que la « population » pollue. Choquant même ?
De plus, dans le document, il apparait que d’aucuns confondent émissions de gaz à effets de serre (GES), qui contribuent au réchauffement climatique,
avec les émissions de polluants nocifs pour la santé humaine ( NOx, SO2, NH3, particules fines PM2.5 et ultrafines, Chrome VI, COVNM , benzène, naphtalène, cancérigènes, etc ..)
Concernant les « leçons à donner aux industriels qui ont des normes à respecter », la CARENE et le préfet sont justement parfaitement légitimes à intervenir lorsqu’ils ne les respectent pas,
et surtout à examiner la pollution, dans son ensemble, à la mesurer et à la réduire alors que la situation sanitaire de l’agglo n’est pas brillante.
Or que constate-t-on ?
quasiment pas de sanction , au mieux des plans , des études qui sont le plus souvent en retard ou des dérogations !
ex YARA et les nitrates d’ammonium
ex TOTAL et les COV
ex les « générateurs » de Chrome VI cancérigène
sans parler des « accidents » type Lubrizol, GDE, etc
Ambition de réduire les concentrations des polluants dans l’air , et d’agir sur les sources fixes
Reconnait que le secteur industriel est générateur de Particules fines et de COVNM ..
qu’il faut poursuivre les mesures aux abords des zones industrielles et que des efforts doivent être réalisés pour réduire progressivement les émissions
Vigilance / plans d’actions
réglementation au niveau chaque entreprise et peu d’actions identifiées hormis les navires à quai
pas de mesures aux abords des zones dans les plans d’actions
objectifs de réduction des émissions ( des calculs ou du déclaratif) et réduction progressive
Deux points positifs : transport fluvial / ferré et alimentation à quai des navires
qui relâche de l’ammoniac et des tonnes de digestats pour épandage ! enquête faite en 2017 ?
Ouvrons une parenthèse sur les émissions atmosphériques associées à la méthanisation .. notamment les particules et l’ammoniac et le protoxyde d’azote N2O lors de l’épandage du digestat (étude ADEME 2015 page 6) (source potentielle de nitrate d’ammonium..cf YARA) et en plus des COVNM lors du stockage et traitement des substrats .
Mesures d’air – École Jean Jaurès – Grand Café .
Rien vers Méan Penhoët ??
2019 Est-ce déjà fait . pas de rapport sur site Air- Pays de Loire !
Alimentation électrique des bateaux à quai
le grand port maritime, référence de la transition énergétique..
et réduire l’impact des activités industrielles sur l’environnement ..
Bien .. mais quoi et combien sur la pollution de l’air ??
Dans le chapitre « accompagner les entreprises dans leur transition énergétique »
Des « nez » pour « agir avec efficacité au niveau des contributeurs » .
J’ai l’impression que c’est « pipeau » !?
Il y a un mélange entre émissions de GES, polluants et odeurs.
Aucune action de mise en place de mesures des polluants autour des zones industrielles alors que c’est demandé dans le chapitre stratégie.
Conférence Santé Environnement – benchmark – contrat local